Messages : 280 Faceclaim : Kate B. Multicomptes : Caïn Mereel Statut civil : Célib à terre
Sera Selkayim
modératrice
Ven 17 Mai - 23:05
❝ It must be green, OK? OK?❞Green, like what ?
Les courbes se dessinent dans la nuit, Sera se veut féline. L’obscurité est belle, la brune s’y plait. C’est ainsi qu’elle a évolué la Maudite. C’est ainsi qu’elle s’est développée ces dernières années. Les talons claquent sur le sol près du hangar. La chevelure blonde balance de gauche à droite. Doux balancier qui couvre l’ébène de la véritable crinière. Trop connue sur ces terres. Libre pourtant. Il serait bête de se faire coincer, de faire échouer la mission pour une question capillaire. Le silence est traître. Elle fait une pause, rééajuste sa robe réversible bleue roi. Le vent caresse l’échine presque totalement offerte aux pupilles de quiconque. Pochette dans une main, masque de loup dans l’autre. Looper était un salaud, mais Looper paie bien. Du moins le faisait-il, lorsqu’il s’appelait toujours Looper. Qu’en était il de Ruby ? Il avait toujours été un peu de Ruby. Oui, au fond. Ce déhanché efféminé. Ses courbes fines de donzelle, silhouette élancée. Diva presqu’à peine cachée dans son costard de malfrat. Et puis, cette voix ondulant dans les aiguës, dans les timbres de Dramaqueen. La gestuelle dansante et dandinante. Tout dans la démonstration Looper. Dans le show. Prédateur de ses dames. Il charme, Ruby. Il fait vibrer sa voix, émet des murmures. Elle le sait, Sera. Elle l’a vue à l’œuvre le phénomène. Et elle allait le voir encore, ce soir.
Soupire dans les lippes. Les phalanges repoussent une mèche blonde un peu revêche. Le museau se dresse, les traits se détendent. Tu connais l’animal. Tu connais le farfelue. Il ne t’effraie pas. Il t’amuse. Un, deux, trois et quatre. La menotte serrée toque au hangar. Le suivant de Ruby s’excite, ça couine de jubilation à l’intérieur. Sourire en coin. Bien. ça ouvre le hublot, regarde la Maudite, ferme et déverrouille la porte. Elle s’insinue, Sera. L’écho des pas résonne dans le vaste hangar à peine illuminé. Que prépares tu Ruby ? Les prunelles transcendent mais ne percent pas. Ça grogne un peu, ça vrombit dans la cage thoracique. Un spot s’allume sur la Hors la Loi. ça commence. « Elle est là, elle est fraîche comme glacier ! Notre divine Sera ! » La voix ondule dans un micro blingbling. « Alors mon chou, il parait qu’on a changé de vie ? » La main de Ruby s’abat sur la fesse gauche de Sera qui se contracte au toucher. Vilain, Ruby. Il tend le micro, mouvement de bassin. Droite, gauche. « Moi, on m’a dit que tu as changé de nom et de dressing, ma biche. » Bouuuuuh. Sourire en coin, carnassier. « Froide comme Obi Wan, Chaude comme le Sabre laser. » Murmure presque sensuel. C’est osé ça, Ruby. Les hôtesses s’étirent de désir et les suivants ricanent. Ni vu, ni connu, Sera se retrouve avec un verre dans les mains. « Qu’est c’qu’on attend Ruby ? »
Le dandinant malfrat se stoppe et se retourne, la coupe banane blonde platine ne bouge pas d'un iota, mouvement l’Oréale dans les hanches. Le cou du black s’étire, la mou sur son visage s’illumine et puis encore cette légère ondulation. « On attend ton coéquipier pour cette jolie soirée. » Mh. Bien. Bien Sera espére qu’il sera bien ce coéquipier. Car le message qu’elle avait reçu de Ruby n’avait pas été des plus bizarres. Tenue de bombasse exigée, ma biche. Plein de crédit pour un bijou volé. N’oublie pas ton masque de loup, cette soirée est masquée. L’ambiance promet d’être mmmmh Elle se rappelle Sera du languissement dans la voix de Ruby. Et brrr, l’échine fut parcouru d’un frisson. Horrible. Alors, elle attend Sera. Ruby trinque, balance son verre après avoir bu une gorgée. « Ne bois pas Sera, en vrai c’est dégueulasse. » Il arrache le verre des mains de Sera alors qu’elle y porte ses lèvres et le balance d’un geste nonchalant et étincelant. Soit. Un des suivants s’émoustille vers l’entrée à laquelle Sera faisait dos. « Oh, oh. Voilà le plus beau. Chaud, chaud, chauuuud » Murmure qui trahissait l’engouement du traditionnel showman. Murmure lassif. Tape sur la fesse droite. Décidément. « Fais pas ton timiiiiide, Captain »
Qayron ne se souvient pas de la dernière fois où il s'était vêtu avec des vêtements aussi classe. D'aussi loin qu'il se souvient, il était encore général dans l'armée républicaine et la guerre des clones n'avait alors pas commencé, sa femme ainsi que sa fille étaient toujours en vie. Une autre époque, un autre Qayron. Malgré les années et la vie de contrebandier, il portait toujours aussi bien le costume, sa tenue dénotait complètement avec l'environnement du Cirilla. Lorsqu'il sortit de sa cabine, il ne put empêcher son équipage de se moquer de lui ainsi que de sa tenue. Ils étaient tous au courant du contrat qui devait être lucratif à en croire son contact. Les seules recommandations qu'on lui avait données était de venir habiller de façon très classe.
"Ça fait bizarre de ne pas te voir en tenue de contrebandier ou même de général." Avoua la Padawan surprise.
"Je dois bien avouer que je suis dans la même situation, il y a bien longtemps que je ne me suis plus habillé de la sorte." Dit-il en tirant un peu plus sa veste de costard, ne supportant pas l'asymétrie de sa tenue.
"Franchement pour un ancêtre tu te portes encore plutôt bien." Sortit la padawan avec un sourire moqueur.
Qayron adressa un sourire amusé, rare pour le souligné avant de reprendre son visage habituel de général frustré. Il s'accorde un dernier regard dans le miroir avant de prendre la direction de son lieu de rendez-vous. Son contrat se passait sur Nar Shaddaa, une planète qui était devenu la destination de prédilection de Qayron à son plus grand désarroi, cela faisait partie du lot des contrebandier, où trouver du boulot de contrebande ailleurs que dans la planète qui fournit les plus grand gangster de la galaxie ? Qayron n'aimait clairement pas cette planète contrôlée par les Hutts. Il parcourra les rues animées de Nar Shaddaa avant d'arriver enfin au point de rendez-vous, un hangar qui ne payait pas de mine vue de l'extérieur mais Qayron était persuadé que ce n'était que de façade, ça l'est toujours. Inspirant un bon coup il se décide enfin à faire part de sa présence. Une trappe s'ouvre, laissant entrevoir un œil qui analysa l'ancien général séparatiste qui demeura impassible. Puis enfin la porte s'ouvre, Qayron s'avance et voit enfin son client, et ce que je peux vous dire c'est qu'il ne s'attendait probablement pas à ça. Dans le genre extravagant difficile de faire pire, le visage de Qayron se crispa lorsque Ruby osa lui tapoter les fesses. Le regard qu'adressa Qayron envers l'homme extravagant en disait long sur son envie de le trucider.
"Et ba dis donc, malgré l'âge ça travaille toujours les squat à ce que je vois." Sortit Ruby avec un air enjoué qui énerve déjà Vriss. "Allons détend toi mon choux, tu es aussi tendu qu'un Reek ! Viens donc voir par-là, je te présente la magnifique Sera Selkayim, ça sera ta partenaire pour ce soir."
"On se connait déjà." Avoua Qayron avec un ton impassible, les yeux rivés sur Sera. Cela faisait quelques années maintenant qu'il n'avait pas vu la mandalorienne, la dernière fois c'était lorsqu'il lui avait sauvé la vie. "Bonsoir Sera, content de te revoir."
"Oulalala ça sent les histoires un peu... Vous voyez ce que je veux dire !" Dit Ruby tout en se tournant vers les gens autour de lui.
"Non." Répondit froidement Qayron.
Le regard de Qayron se porta de nouveau vers son ancienne soldate. Il leva les yeux en l'air comme pour dire à Sera Bon sang mais c'est qui ce mec ? . Il était content de voir que la mandalorienne était toujours en vie et apparemment elle s'adonnait aux mêmes activités que lui, ce qui n'étonna guère l'ancien général. Sera n'était clairement pas faites pour rejoindre l'armée, elle était trop indépendante. Bref, avec tout ça, Qayron ne savait toujours pas en quoi va consister la mission et à la vue de la tenue de Sera, il se posa quelques questions, même si la vue n'était guère désagréable on ne va pas se le cacher.
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Sera Selkayim
modératrice
Lun 27 Mai - 19:02
❝ It must be green, OK? OK?❞Green, like what ?
Sera patiente. Le glissement du hublot se fait entendre. Une fois puis deux. Fermé sur le nouvel arrivant. La porte s'ouvre dans un léger grincement. Et Ruby émet un bzzzz de désapprobation face à cette coquille. Il congédie le suivant et s’empare de l’homme qui se dessine dans le champs de vision de la brune. Le palpitant dérape un peu. BoomBoom. L’encéphale cogite. Il embarque vers des contrées lointaines et proches. Un an et demi par là. Oui. Les traits semblent figés. Et c’est à l’unisson qu’elle s’exprime « On se connait déjà. » La surprise comme la perplexité agitent en dedans. Cette douce sensation de revoir les personnes du passé rester. Lui rester aussi. Soulagement dans le cœur, apaisement dans l’esprit. Il pouvait bien se passer n’importe quoi. « Bonsoir Qayron. Le plaisir est partagé. » Fin sourire dans les traits, là sur les lèvres avant que Ruby ne parte encore dans ses délires. Là-bas dans un imaginaire. Car rien n’était arrivé entre l’homme et la Maudite. Non. A part ces prises de bec, ces engueulades, ces rapports de force. « C’est naze comme potin, vous allez pourtant devoir vous mettre dans l’ambiance. Hot, HOT ! » Il braille Ruby à l’intention de Sera puis de Qayron avant de se détourner. La Maudite se surprend à être intriguée par la certaine prestance que le costume apporte à Qayron. Un spasme secoue la brune accompagné d’un sourire alors que le regard se défile face à celui interrogateur du brun. Rictus en coin. « Ruby, abrège le drama. » Ondulation gauche, droite. Regard presque indigné. Un petit couinement s’extirpe de la gorge de Ruby.
« Soit. Mh » Couinement hautain encore. Et puis micro posé sur les lèvres, il se tourne vers une de ses suivantes. Cette belle hôtesse en jupe moulante et courtes. Pendue aux lippes du charmeur. « Ce soir, mmh ce soir c’est la soirée Sex in the Kitsh. Oooooh oui » Hypnotique présentation pour la demoiselle se tenant au bord d’un gouffre sensuel. Elle pourrait s’y perdre la petite brunette au chignon d’un impeccable dressage. « Je veux oui je le veux ce bijou. Tu le sais toi que je veux le River of stars. Hein que tu le sais. Oui… Oui. » Les yeux se révulsent et elle s’écroule, la donzelle. Un soupire s’extirpe des lèvres de Sera qui note le regard de Qayron couler sur sa robe. Le thème de la soirée reste d’une grande ambiguïté. Les iris de la Maudite se posent alors sur le masque de loup qu’elle avait pris et sa tenue. Ok… Pour le kitsh, elle peut comprendre. Soirée qui se veut moqueuse pour la haute classe de la galaxy. Paradoxe intersidérale à Nar Shaddaa. Pour le Sex… Mh. Dans quoi nous fous tu, Ruby… ? Ricanement, roucoulement du client dans les oreilles. Brrr
« Vous allez vous rendre à ma soirée. Comprenez que l’hôte ne peut voler lui-même son invité. Il faut que ce soit vous. Les meilleurs. Bien montés, tout ça » ça roucoule encore, fait vrombir un ronron sensuel dans la gorge de Ruby. Il donne les pass, l’homme déjanté. Sera regarde et Sera tique. Un regard à la fois exorbité et amusé se pose sur Qayron qui ne s’est pas dépeint de ses traits ronchons. Elle ricane la fausse blonde. Merde alors. On est pas mal barré. Les lignes dorées sur une carte rose/rouge passion décrivent une soirée à thème. Masquez vos traits, offrez les à bon vous semble. Venez en amoureux, emportez-vous avec les amants. L’échangisme. « Avant de dire non. Sachez que j’ai une jolie somme pour vous, pour les rrrrrisques encourus et le succès de cette mission. » Une holovidéo leur présente le bijou. Le corps de Sera se dresse, se raidit un peu aussi. « Monsieur a son masque ? » s’inquiète Ruby, sourire mutin, vibration encore et toujours. « Suffit, Ruby. Il n’est pas charmé. » Sourire taquin étirant les lèvres rougies par le maquillage finement ouvragé. « Bzzzzzz » Ruby se dépite, tend son micro, congédie son monde. Caprice s’affichant sur le visage pouponné du hors la loi. « Allez quoi…. Soyez des choux à la crème. Un effort » Sera n’a rien à perdre, beaucoup à gagner, alors elle s’en contrefout. Elle a déjà signé. Ricanement qui secoue la cage thoracique. Oui. Elle dispose son masque de loup sur l’arrête de son nez et attaque les fins rubans en tissus. Puis Sera se retourne vers son partenaire, le museau se dresse avec cet air léger de défi. Ça flotte. Elle attend. Ruby ricane de satisfaction avant de se retirer du hangar afin de se rendre en premier à sa soirée. « Si tu as vu mieux en terme de retrouvaille, sache qu’on a peut-être le pire ou le plus insolite. » Les traits s’illuminent. Jouons. Jouons, Qayron. Parce que si les années nous ont fait changer, il y a cette étincelle, cette étincelle du défi à relever.
Bordel mais qu'est-ce que je fou ici ?! C'est probablement la question que notre cher Qayron est en train de se poser en ce moment même. Puis il se rappelle la somme promise pour ce contrat, alors il se dit que oui, il peut faire face à un extraverti complètement taré qui lui tripote le fondement. Bref, Ruby commença son topo, toujours dans la délicatesse en usant de ses charmes envers une de ses servantes, un rapprochement qui sur certaine planète pouvait s'apparenter à une agression sexuelle, mais celle-ci semblait plus que consentante, elle voyait Ruby tel un dieu, cette vision terrifié l'ancien général séparatiste. Sex in the Kitsh était le thème de cette "splendide" soirée, rien qu'a l'énonciation de ce nom Qayron leva les yeux au ciel. Apparemment Qayron et Sera étaient chargés de voler un bijou de grande valeur. La servante s'écroule face à ce torrent de sensualité laissant Qayron impassible.
Ruby enchaîna dans ses explications, abandonnant le jeu sensuel avec sa servante qui était de toute façon hors service. Voler un bijou, rien de bien compliqué ce dit Qayron, après tout il y a peu il avait bien réussi à voler un hutt et ce n'était clairement pas de la tarte. Qayron attrape donc le pass que lui tendait Ruby dans un geste plein de grâce. Comme attendu le visuel du pass était à l'image de Ruby, Kitsh à souhait. Masquez vos traits, offrez les a bon vous semble. Venez en amoureux, emportez-vous avec les amants. Un sourire se dessina sur le visage du capitaine, il voyait tout à fait le genre de soirée que c'était, et il n'était guère étonné de voir que Ruby en était l'organisateur. Avant qu'il ne puisse dire quelque chose, Ruby le coupa en rappelant qu'une grosse somme était à la clé, il demande ensuite à Qayron s'il avait son masque. Celui le sortit d'une de ses poches, un magnifique masque représentant un Convor.
"Il est là." Dit-il en le montrant à Ruby toujours avec un ton froid.
Ruby fait ensuite évacuer tout son personnel, comme vexé de la non-excitation de Qayron. Le capitaine enfila son masque, il avait une certaine prestance avec son costume, on pouvait très clairement deviner qu'il occupait une place importante rien que dans sa manière de se tenir. Il se tourne vers sa partenaire qui comme lui avait déjà enfilé son masque, Sera était une belle femme, en fait elle l'a toujours été. Esquissant un sourire amusé aux propos de la jeune femme, il répondit :
"J'opte pour le plus insolite, le pire c'était la dernière fois." Dit-il en présentant son bras à la jeune femme pour qu'elle s'y accroche.
Il faisait bien entendu référence à la fois où il avait sauvé la jeune femme qui était à la dérive dans son vaisseau. Qayron avait fait face à une Sera affaibli et aux abois et Sera avait fait face à un Qayron bien différent du général de la république qu'elle détestait tant. Bref, ils commencent donc leurs marches en direction de cette soirée qui promettait déjà énormément. Qayron ne savait clairement pas à quoi s'attendre, ce qu'il savait par contre c'est qu'il devrait garder son calme si jamais une personne se montre être un poil trop tactile avec lui. Bref, alors qu'ils approchent à grand pas de l'entrée, il porte son attention vers Sera, il afficha un sourire amusé et sort :
"Prête ? Parce qu'une fois à l'intérieur je ne sais pas si on sera capable d'en ressortir..." Dit-il avec humour, comme pour se rassurer.
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Sera Selkayim
modératrice
Lun 15 Juil - 20:20
❝ It must be green, OK? OK?❞Green, like what ?
C’est un Ruby à peine refroidie qui quitte la scène, ramasse sa donzelle à terre. Situation qui sort de l’ordinaire. Ça fait du bien malgré l’aberrance du moment. Ça pétille dans les pupilles de la Damnée. C’est ce qui fait se sentir vivant. L’excitation de la traque. Il allait falloir la jouer fine. La main se glisse sous le bras présenté par Qayron. Le duo peut commencer. « La dernière fois, c’est vrai que j’étais un déchet de l’espace » Elle rit la Dame, parce que le monde ne pouvait pas être que rose. Les éclats de rires valent mieux que des larmes en ce jour. Elle est en vie. Qayron en est pour quelque chose. Les phalanges de Sera écartent une mèche rebelle de sa perruque blonde. Accessoire de mode utile lorsqu’il s’agit de se camoufler des autres, de sortir incognito. Les lignes des corps s’effacent du hangar pour se dessiner plus loin dans les rues menant à la soirée. L’intrigue se tisse dans les pensées de Sera, mais le sourire ne s’éteint pas.
L’élégance de l’homme attire les regards aguicheurs là vers l’entrée. L’ancien général avait ce charisme, cette prestance affirmée par ce costume qui lui sied à ravir. Il y a des yeux qui dévisagent les courbes, désirent les mâchoires, ondulent sur les lignes séductrices. Les invités dansent sur leurs pieds, comme si l’impatience les entraînait déjà vers les valses sensuelles des corps échangés et entremêlés. Qayron l’interpelle et les lèvres s’étirent en un rictus à l’intention de son cavalier. « Ne me laisse pas finir avec un Wookie. Tu seras gentil. » L’œil cligne là derrière les bordures du masque. Le regard bifurque vers les portes enfermant mille et un secrets. Et surtout le collier. « Tu penses t’y perdre ? » Les pupilles se dressent, là, dans le coin vers le brun. « Sèmes ta petite culotte, j’essaierai de te retrouver. » Les traits se plissent, le museau se dresse, malice explosant dans les iris. Elle retient l’éclat de rire et l’étouffe dans un spasme qui secoue la carcasse joliment habillée pour l’occasion.
L’antre de Sex in the Kitsch s’ouvre. La décadence s’affiche finement sur les murs, fait transpirer les convives qui jaugent encore les arrivants. Ça se ventile avec les éventails. Ça évente les désirs, les pulsions, les soupirs sensuels. Sera jauge les cous. Les nuques à peine offertes. Les ornements se posent sur les gorges affichées. L’esprit cogite et se dit que ce ne serait pas aussi simple que cela. Un serveur passe, le plateau en main s’expose au duo intrigué. La coupe de champagne pour le principe, l’ouverture de la soirée. Ruby met les formes dans cette partie de Nar Shaddaa aux allures criminelles. Le thème est cohérent. Le truc est de savoir jusqu’où ça allait. Et connaissant un peu Ruby… Une musique rutilante s’échappe des hauts parleurs et fait vibrer la peau. Ruby soigne son entrée. Les billes roulent dans les orbites de Sera quand le timbre de voix de leur « patron » ronronne dans le micro. « Mmh Bienvenue, bienvenue dans l’antre du plaisir, du désir et de la fête. » Des hommes en slip kangourou et veste de costume sortent de l’ombre et font cracher des confettis de leur blaster alors que le maître de soirée… Pardon de cérémonie, s’avance avec ce déhanché. Les femmes sautillent, ça frétille dans l’assemblée. Ça colle sur les peaux. « Si ça s’excite pour ça… Je pense qu’en fait… on sera peut être incapable de sortir... » Elle glousse légèrement Sera.
« Je ne vais pas m’éterniser car je sais ô vous êtes im-pa-tients. » Soupirs entre les lèvres, les mmh de Ruby s’éternise comme les fins de ses phrases. « La maison est composée de 30 chambres divinement décorées, 5 bains à remous chauds, chauds, CHAUDS ! Une piscine et diverses pièces et couloirs dont je tairais la constitution pour le sussssspens et la cha-leur. » Il ondule, Ruby, adonnant son corps à ces sous-entendus. « Echangez ou gardez, visitez, perdez-vous. Cherchez ce que vous êtes venus trouver. » Un sourcil s’arque sur le visage de la Dame, finalement, cette dernière phrase parle à tout le monde. Les hôtesses se positionnent sur la scène et indiquent les diverses possibilités, différents chemins. Face à une foule au bord du gouffre, elles présentent la Mystery Box. Parce qu’il faut bien faire ça dans les règles d’hygiène qu’il dit, Ruby, en passant et claquant une fesse d’une de ses suivantes. Sera, songeuse, porte le verre à ses lèvres et se souvient à l’odeur que c’est le même breuvage que précédemment au hangar et que c’est dégueulasse selon Ruby. Le regard cherche l’homme avant de passer le verre dans le dos et de le reposer quelque part. Déjà, ça s’attrape sauvagement à droite là dans une des premières chambres. « Là je pense que le whisky va vite devenir de rigueur. Va falloir se fondre dans la masse, si on ne veut pas se faire griller tout de suite. Je ne sais pas ce que tu en penses, Darrrling… » dit-elle en imitant sans une once de remord, la voix ronronnante de Ruby avant de laisser un rire s’échouer au bord des lippes. Jouer un rôle, c'est dans les cordes de Sera. Elle n'a plus de code à afficher, plus d'étiquette, c'est elle, c'est tout. C'est tout. Juste à prouver ses vraies compétences. cependant, « Pas de wookie, tout sauf le wookie. »
As-tu déjà eu cette envie soudaine d'être ailleurs ? De quitter l'espace d'un instant ton corps pour te retrouver à l'autre bout de la galaxie ? Loin de tes problèmes ? Et ba c'est exactement ce qu'il se passe avec Qayron Vriss en ce moment même. Le petit discours de Ruby quelques minutes plus tôt ne l'avait clairement pas mis en confiance même si la présence de Sera le réconfortait un peu. Pourtant en apparence il ne laissait transparaître rien, il avait toujours ce regard sévère et impassible, ce regard qui le caractérisait tant, celui du terrible général Qayron Vriss. Hélas pour la soirée il va falloir qu'il change de visage pour laisser place à un homme bien plus détendu, mais hors de question de copier celui de Ruby.
Après un petit peu de marche, les deux acolytes se retrouvèrent enfin devant la bâtisse accueillant la soirée. Devant se trouvait déjà une belle foule d'invité prêt à s'adonner aux vices les plus inavouables. Très rapidement le couple Qayron/Sera attira les regards, quoi de plus normal ? Ils étaient si élégants et ils avaient bien plus de prestance qu'une bonne partie des invités ici présent. Nous avons tout de même à faire à un ancien général de la république ainsi qu'a une ancienne femme de sénateur, mais aujourd'hui ils n'étaient plus rien si ce n'est des fantômes. Qayron adresse un sourire amusé aux propos de sa ravissante compagne avant de répondre :
"C'est pourtant doux un wookie non ?" Dit-il avec amusement. "De toute façon tu aura l’embarras du choix vu comment les gens te regardent." Dit-il avec un sourire charmeur.
Ce petit jeu de séduction amusé grandement le contrebandier. Quelques secondes plus tard les portes du vice s'ouvre et la hors d'invités s'engouffre dans celle-ci, comme impatient de voir ce qui les attendait, certaines personnes attendaient énormément de cette soirée organisée par Ruby. Qayron et Sera s'enfonce dans la salle décorée avec gout, il s'empare d'une coupe de champagne, trinqua avec Sera et bu aussitôt une gorgée, comme pour se donner de la force. C'est alors que Ruby fait son apparition, toujours dans l'extravagance la plus complète, il commence alors son discours et des hommes à moitié nues sortent de nulle part pour balancer des confettis sur le publique excité. Qayron roula des yeux avant d'écouter la suite du discours qui était dans la même lignée. L'attention de Qayron se prote sur Sera, il leva les yeux en l'air comme pour lui montrer a quel point il en avait rien à faire de cette soirée. Puis, il sentit une main lui touche le postérieur, le contrebandier se raidit aussitôt avant de se retourner et de voir un homme et une femme lui faire un clin d’œil et partir dans l'une des chambres de débauche.
"J'en pense qu'il va falloir rapidement trouver ce bijoux parce que j'ai pas envie de passer ma soirée à me faire tripoter le fondement." Dit-il en terminant sa coupe de champagne d'une traite, pour se donner encore plus de force. "Du coup on procède comment ? On se sépare ? On se mé-lange ?" Dit-il en imitant Ruby, histoire de se détendre un peu.
Oui Qyaron n'était clairement pas à l'aise ici, même s'il ne le montrait clairement pas. Mais il sait qu'il va devoir faire des efforts s'il veut que cette mission soit menée à bien, surtout à la vue de la récompense plus que prolifique pour lui, de quoi retaper le vaisseau à neuf et faire plaisir à son équipage.
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Sera Selkayim
modératrice
Dim 11 Aoû - 23:22
❝ It must be green, OK? OK?❞Green, like what ?
« Tu m’en diras tant. » Elle ricane la Damnée. Le wookie, c’est poilu. Mais… Loin d’elle cette pensée dans un passif éloigné. brrr. Le sourire charmeur fait étirer les traits sous le masque. Sacré Qayron. « J’espère que ce serait celui ou celle au collier. On gagnerait du temps. » Clin d’œil. Ses doigts sur le bras de Qayron, tapotent le veston. Les émotions se battent en dedans. Excitation, nervosité un peu. Ce sentiment de revenir dans le jeu, et d’être avec un bon équipier pour le faire. Le regard se fige, se fixe vers les portes qui s’ouvrent finalement sur la décadence. Les formes ondulent, les corps se dressent, s’oppressent et flirtent. Arrière-goût de charme, de séduction, de désir dégoulinant dans l’air, sur les murs, bientôt derrière les portes. Les univers divergent et balancent. Gauche. Droite. Le discours de Ruby secoue les carcasses, les font vibrer. Et lorsque tout est fini des présentations. Alors un autre jeu commence. Celui de l’appel des corps, des cœurs en recherche de sensations partagées avec des inconnus.
Elle ouvre sa pochette et en sort un petit boitier. Les deux oreillettes qui les garderont en contact, des fois qu’il y ait cette séparation forcée, par des couples tornades emportant vivement l’un des deux comparses. Elle glisse la sienne dans son oreille et tend le boîtier à Qayron. Les invités se séparent, s’échangent déjà, s’attachent, se perdent. Et la musique de fond devient tout autre. Elle est moins tonitruante, c’est limite trop doux. Trop. Sensuel. Quelque chose qui semble agir sur l’esprit, sur les frissons des peaux, sur la dilatation des pupilles. La lumière se tamise, couvre ses habitants d’un soir, d’une nuit de cette protection visuelle. Celle qui dit Ce qu’il se passe dans l’Antre, reste dans l’Antre. Celle qui permet à des mains subtiles de pincer l’arrière train de Qayron. A ses mots, la Damnée étouffe un rire léger. « On a pas choisi la bonne soirée pour ne pas se faire tripoter. Si ce n’est pas la première fois, c’est que ça continue de plaire. Acceptes le compliment, ce ne sera certainement pas la dernière fois. » Elle taquine la fausse blonde, la voleuse. Elle ricane un peu plus fort avant de se détacher du bras de l’homme, de son compagnon de ce soir. Elle recule dans la foule, un peu d’abord. « tâtons… le terrain » Il y a cette main qui se pose sur sa gorge, passe dans cette caresse admirative et se retire. La langue de Sera claque dans l’air. Un sourire taquin se dresse sur ses lèvres. Car il y a cet instinct léger sous la peau. Mais aussi cette intime conviction qu’elle jouera, qu’elle n’ira pas plus loin avec ces gens, juste assez pour obtenir des pistes. Dans cette chambre, dans la suivante, dans les autres pièces.
Elle se retourne, regarde devant elle, laissant cette chute de rein couler sous les yeux des hommes, des femmes. La Dame ralentit le pas voir ce que Qayron décide, s’il se lance avec elle ou seul dans les méandres des corps qui se dirigent vers les différents épicentres de la soirée. Duo, solo. Peut-être se perdra-t-elle dans ce nombre de pièce, se retrouveront-ils, s’il ne la rejoint pas en cet instant ? Il y a dans les jeux, dans les vols, les stratégies, les diverses excitations de la traque, du cache-cache, de qui trouvera le collier le premier, les diverses possibilités qui s’offrent à eux. Il y a cet homme là-bas agrippant les courbes d’une incroyable rousse, il y a cette femme qui ondule sur la musique contre une autre. Ces couloirs sans fin qui semblent mener vers toutes les tendances, les envies, les penchants. Il y a les respirations inachevées, les cris étouffés, les sons des gorges offertes. Ronrons animaux. Les murs tremblent, vibrent dans les plaquages. Un bordel. Bordel. Une seconde salle principale s’offre aux yeux de la Dame qui s’arrête pour prendre le temps d’observer. Les danseurs de feux s’étirent dans l’air, les flammes ondulant dans l’espace, chauffant un peu plus l’ambiance alors que des danseuses tournent et glissent sur leur barre de pole dance. Elle toise, Sera. Elle regarde de sa hauteur, les effluves se mélangent. Le parfum s’embrase lorsqu’on vient déposer un baiser sur sa nuque, là sous son oreille. Le souffle se coupe. Le sourire s’affiche, il atteint le coin des lèvres. La chercher est une chose, la garder en est une autre. Mais ici c’est le jeu qui prime. Alors l’homme, son souffle et son corps s’éloignent. Dans l'ombre, où l'on ne reconnait pas les uns, les autres. Il y a des colliers, des bracelets. Il y a des dorures, des diamants, des rubis. Des pierres aussi estimées, en toc parfois, pour le style. Pour coller au thème. Et il y a cette frustration de ne pas voir celui qui est convoité. Il y a ce verre qui se présente à elle, le serveur présente. Sera prend. Whisky qui danse entre ses doigts. Parfait. C’est ce qu’il faut. Il y a cette fièvre entre les lèvres, dans la gorge et dans le corps. Il y a l’ambiance dans les oreilles. Le Boom, Boom dans le palpitant. « Putain… Dans quoi nous sommes nous fourrés… ? » Question interne. Là, pour elle, pour eux, pour la situation. Et puis il y a ce liquide qui brûle en dedans, qui prend les tripes, la chaleur embrase les membres, emporte vers des pas dansant, des ondulations. Ça s’amasse. Soupirs perdus. Gauche. Droite. Les lumières fléchissent, les flammes brûlent dans les prunelles de la brune Est-ce l’enfer qui te rappelle, Sera ? L’approche sera peut être plus facile dans les Ténèbres enflammées. Là où la sensualité s’égare sur les courbes, les lignes, que le confinement dans les pièces n’est pas nécessaire. Peut-être. Il y a ces rires égarés, ces sourires balancés à la volée, ces regards emplis d’un désir flamboyant. Il y a ces verres qui s’entrechoquent, ces gens qui discutent, qui observent, toisent, et attendent. Il y a des issues, des chemins. Mais Sera, ils mènent tous à la Perdition. Ou au collier. Du moins, elle espère.
Qayron ne comptait plus le nombre de clins d’œil ni les les regards coquins à son encontre. Bien que cela flatté fortement son égo d'homme cinquantenaire, il n'en restait pas moins mal à l'aise dans cette situation de débauche, ajouté a cela le fait de se faire pincer le cul toutes les deux minutes et vous avez le tableau. Le regard de l'ancien général allait dans tous les sens, il y avait bien trop d'information, bien trop de couleur, bien trop de trop, trop de Ruby. Trouver ce collier ne sera pas une mince à faire dans ce bordel, cette expression n'a jamais été aussi bien utilisée.
"Il est clair que pour des raisons évidentes je ne souhaite pas prolonger l'expérience du triiiiiipotage de fesses." Dit-il en serrant les dents, une zabrak venait de lui tâter l'arrière train.
La situation était cocasse et nulle doute que Qayron en parlera dans quelques années avec le sourire... Non en fait non, il n'en parlera à personne et il espère que Sera restera dans le secret, ce qu'il se passe aux soirées de Ruby doit rester secret. Bref, Sera lui tendit ensuite un boitier contenant une oreillette pour qu'ils restent toujours en contact. Qayron afficha un sourire amusé suite aux propos de l'ancienne soldate avant de mettre l'oreillette dans on oreille. IL fallait maintenant mettre au point une stratégie pour trouver le collier le plus rapidement possible et la meilleure manière d'y parvenir était de se séparer. Diviser pour mieux régner, malheureusement dans cette soirée cela pouvait rapidement devenir dangereux. Le duo se sépare, le regard vif de Qayron se pose sur chacun des cou qu'il croisait, qu'importe la race et le sexe, dès qu'il voyait un collier il l'analysait. Il y en avait de toutes les formes, des exotiques mais aussi des explicite qui entré tout à fait en adéquation à la soirée.
Parcourant chacune des pièces, certaines personnes s'adonnaient déjà au plaisir charnel, des positions et des activités que Qayron n'auraient jamais imaginé même dans ses pires cauchemars. Essayant d'extirper ses visions d'horreur qui hantaient encore son esprit, il fut pris par le col par une dame qui lui roula une énorme galoche, Qayron était pris au dépourvus. L'inconnue lui fit un clin d’œil avant de s'éclipser dans une pièce fermé par un rideau, le général se ressaisi et reprit ses recherches, il parla ensuite à Sera via son oreillette.
"Du nouveau de ton côté ? Pour ma part je viens de me faire récurer la gorge par une jeune femme en chaleur... C'était... Spéciale." Dit-il tout en zieutant un peu partout.
La soirée devenait de plus en plus torride, les couples se formaient et certains en étaient déjà a leur second partenaire...
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Sera Selkayim
modératrice
Sam 7 Déc - 0:36
❝ It must be green, OK? OK?❞Green, like what ?
Le corps se décolle du mur. Trève de rêverie, Sera. Rappelles toi pourquoi tu es ici. Soupirs las entre les lippes, la belle s'écarte des carcasses dégoulinantes de désirs et d'envie. Courbes cambrées et vices offerts. Il y a des hommes à demi nus, des femmes qui se ventilent au contact des mâles. Les phalanges parcourent les lignes dévouées, en attente. Les ondulations, les soupirs. Bordel, on est pas prêt de sortir avec tous ces entrelacés. Le collier peut être n'importe où. Les iris papillonnent de silhouette en silhouette. Les talons claquent au sol, mais il n'y a aucun écho pour lui répondre, les bruits sont masqués par la musique en fond, les râles et les cris. Les Boom contre les murs. Les bouts des doigts caressent les tapisseries. Vibrations au bout des ongles. Divines extases atteintes, en quête, presque au sommet. Sourire sur les lippes de la Damnée lorsqu'elle croise un homme dont les lignes du buste sont bien dessinées. Le charmeur arrime, il pose les mains sur les hanches de la brune, frôle ses lèvres avec une certaine avidité, mordille et relâche sa prise. Laissant une Sera au souffle coupé.
Surprise. Comme désarçonnée. Éprise, enivrée. ça berce, ça soulage, ça détend. Car Sera, tu n'as pas été désirée dernièrement, et ça fait revivre. ça. Les petites attentions, les caresses et les baisers volés. ça fait revivre. L'espoir d'onduler, encore et encore. Ici, ailleurs, maintenant, plus tard.
Pas à reculons, l’Apollon la laisse à sa réflexion. Les bouts des doigts de la Damnée recherchent les traces de cette quête sur ses lèvres. Elle s'éloigne cependant. L'esprit est vaseux, laissé sur sa faim. Sera vide son verre, comme pour calmer la frustration, le vide dans le bas du ventre. Désormais vide, elle le pose sur une petite table. ça glisse, ça manque de tomber. Elle n'en a que faire. Les débris, elle connait. L'oreillette rappelle à l'ordre, grésillement, voix d'homme dans l'oreille. Le Général commente. Un rire s'échappe de la gorge de la Damnée. "Les tablettes de chocolat sont toujours aussi agréable à regarder..." L'humour l'embrasse, l'embrase. "C'est ce qu'on appelle un nettoyage de printemps, Qayron."
Le regard se perd. Labyrinthe. Ou boucle. Aussi ronde qu'un... collier... Collier ? La cible bouge, ondule sur la chaise, touche le torse du mâle qui se cambre. Il ne reste plus que le casque et un drapeau de l'Empire autour de la taille. Cachant l'attirail de l'homme aguichant sa victime. "Oh, merde." Qayron dans le viseur, une femme drapée d'une robe de Jedi se colle au Général. Mauvaise pièce, mauvais moment. Les mains glissent sur le torse, insistent, dérapent, elles veulent apprivoiser l'ancien Général. Elles le font s'asseoir, près de la cible pour davantage de spectacle. "on a trouvé du coup. ça été plutôt... rapide. Bon courage, très cher Général" Ronron dans le rrrrrrr. Sourire étiré, elle attrape un second verre et le vide. Elle approche, Sera. Elle se fraye un chemin entre les corps dansants, enlacés et bloqués sur la démonstration. Le verre se pose. La pochette s'ouvre, collier de pacotille et assez lourd. Sera arrime les fausses pierres. Cible en vue. La brune se fait séductrice. Elle divague, les phalanges passent sur l'épiderme. Elle ne se baisse pas, Sera. La chaise est haute, les dents mordillent, les lèvres attisent la nuque. Regard vers Qayron, sourire malicieux. Il est temps. Le faux collier tombe dans le décolleté de la cible alors que Sera retire le vrai.
Excuses bafouillées, alors que le trooper expose le matériel. Les pierres ornent de nouveau le cou de la cible. Second regard vers Qayron. Sera s'efface. Il faut faire vite. Le collier glisse dans la pochette de soirée et la perruque tombe, brûle dans les flammes. Une pièce et elle s'infiltre. La robe se défait, se retourne et se remet. Désormais, la voleuse est brune à la robe rouge pétillante. Maintenant, retrouver la sortie, Qayron et espère t'elle, les crédits pour ce vol.
Sera semblait s'amuser de la situation au contraire de Qayron qui commençait amèrement d'avoir accepté ce contrat. Il n'était pas au bout de ses peine car quelques secondes plus tard une femme habillé d'une bure jedi, un costume de très mauvais goût aux yeux de Qayron, vint se blottir contre Qayron et commença à lui palper son torse. Ne voulant pas faire de vague il se laisse faire, son attention se porta ensuite au niveau de la poitrine de la jeune femme qui se tenait a côté, le collier, il était là, entre une paire de seins et un accoutrement pour le moins spécial.
Sera confirma la cible, bonne nouvelle ou mauvaise pour Qayron qui va devoir se laisser faire le temps que l'ancienne soldat fasse son larcin. La jeune femme en bure de jedi commença à degraffer le haut de l'ancien général séparatiste qui se retrouva très rapidement torse nue, lui qui avait mis tant de temps à se vêtir. La voilà maintenant qu'elle embrasse son torse musclé, des frissons lui parcours le corps, ce n'était pas désagréable mais face à une foule en rûte, ça casse un peu l'ambiance. Sera de son côté avait réussi son larcin, Qayron était déjà plus détendu, jusqu'au moment où la fausse jedi lui mit la main au paquet, Vriss laissa échapper un léger son aigu, surpris. Il adressa un sourire amusé à la jeune femme avant de se lever et de lui susurrer à l'oreille quelques chose de probablement très cochon, la fausse jedi, excité comme une puce lui répondit d'un clin d’œil avant de s’éclipser vers l'une des chambres privé. Qayron en profita pour s'échapper de se traquenard, sa veste dans une main et toujours torse nue.
Il rejoignit sa partenaire de soirée, toujours dévêtu, bien content d'avoir échappé a cette horde d’assoiffé de plaisir charnel. Il ne se l'avoue pas mais il est un brin excité malgré tout, car voilà bien longtemps qu'il ne s'était pas adonné a ce genre de plaisir.
"Tu as le collier ?" Demanda t-il tout en regardant autour de lui. "Qu'on se tire d'ici fissa, j'ai promis mont et merveille a une jedi qui m'attend probablement les cuisses en éventail, j'aimerai ne pas être là quand elle se rendra compte que personne n'arrivera..."
Jusqu'à maintenant le plan semblait se dérouler sans encombre, mais va t-il en rester ainsi ?
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Sera Selkayim
modératrice
Ven 3 Jan - 22:22
❝ It must be green, OK? OK?❞Green, like what ?
Qayron ne mit finalement pas si longtemps que cela à la rejoindre. A moitié dévêtu, l’homme devient mâle aux yeux de Sera qui avait revêtu une toute autre tenue et largué sa perruque. « Je l'ai oui » dit elle en tapotant sa pochette. « Me voilà désolée pour elle. Promettre un septième ciel, et ne jamais lui donner. » Elle ricane la Dame. Bien trop amusée par la mission. « A moins que ton arme soit la frustration. » Le rire sonne un peu plus haut alors qu’elle s’éloigne. Passant devant une salle où un groupe s’adonne à des pratiques plus féroces, à coup de lanière de cuir. « J’devrais leur demander de te punir. » Sourire en coin sur les lippes, la brune s’arrête, entre dans la pièce, attrapant veste et écharpe kitsh à souhait. Elle se faufile, évite un corps comateux, risque un regard vers la chaise, l'homme en extase et la femme s'appropriant le corps. brr Vite, Vite, dehors.
Elle passe l'encadrement de la porte, mais ça s'agite dans la salle principale. Un hurlement digne d'une poule attrapée et coincée. Un sourcil s'arque dans la surprise et l'amusement. « Habille toi Ramos, sinon ta Jedi va te découper en tranche de saucisson avec sa cravache laser . » La Dame balance la veste et l'écharpe. « Plus vite que ça, Monsieur. Ton torse exposé pourrait attirer le prochain Strip Trooper qui passe. » Clin d'oeil à l'intention de Qayron, elle redresse les mèches rebelles qui barre son visage de voleuse. Elle se détourne, et lui laisse le soin de se revêtir puis de la rejoindre. Elle glisse de nouveau sa main à son bras, se redresse et prend une allure dégagée, totalement calme. « Marchons, au pire, ils chercheront une blonde en robe bleue. » Est ce bien sûr ?
Soudainement, Ruby passe en courant. Les enjambées sont hautes, la canne micro suit le rythme. « Vous êtes pas au courrraaaaAAAAAnnnnt. » Acteur en pleine prouesse, il attrape les mains de Sera puis de Qyaron en les agitant dans un mouvement de panique exagéré et faussé. « Il y a un voleeeeuuuuurrr et une grosse faute de goût. » dit il en touchant la dentelle de la veste de Qayron. Pensif. Braillant comme jamais. « IL FAUT LES RETROUVER POUSSEZ VOUUUS ! » Dans sa confusion, et son agitation, il pousse, se fraye un chemin sans reconnaître les comparses. « On se pousse, on s'casse. Et on le retrouvera toute à l'heure, je pense. Ne traînons pas » La main tapote le bras de l'Ancien Général et le duo prend le chemin de la sortie.
Sera semblait s'amuser de la situation, comment ne pas l'être quand on voit son ancien général à moitié nu ? Jamais au diable Qayron aurait penser vivre tel situation en embrassant la voie du contrebandier, en fait il était loin de se douter que la vie de contrebandier pouvait être aussi palpitante et pleine de surprise. Bref, Sera confirma avoir le collier, une bonne nouvelle, elle continua de taquiner Qayron tout en se dirigeant vers la sortie. Sur leur route, ils passèrent devant un salle ou bon nombre de gens s'adonner a des plaisirs bien plus bestiale, l'ancien général séparatiste détourna le regard tandis que Sera entra dans la pièce pour récupérer des vêtements, le pauvre Vriss avait presque finit par oublier qu'il était à moitié nu. Sera lui tendit des vêtements, on e peut pas dire que ça soit dans le style du contrebandier mais ça fera l'affaire.
Une fois habillé, il suit Sera qui s'accrocha à son bras, l'air de rien. Un sourire amusé se dessina sur le visage du général lorsqu'elle parla des Strip troopers. L'ancienne soldate avait de l'humour, c'était un fait. " On dirait que tu sembles être dans ton élément ici, veux-tu que je te laisse avec ces gens ? je peux m'occuper du collier si tu le désires." Dit-il avec humour.
Puis arriva l'homme le plus extravagant que Qayron connaisse, Ruby. Il semblait avoir changé de tenue, encore. A grande enjambée il rejoignit Qayron et Sera, agitant leurs mains comme des pantins. Il mima la surprise d'apprendre qu'il y avait eu un vol, il remarqua aussi la tenue de Qayron et même lui ne semblait pas vraiment en accord avec ce choix de couleur. Il parti en trombe dans le couloir laissant les deux voleurs, Sera proposa de partir maintenant, chose que Qayron ne pouvait qu'approuver. Ils passèrent devant de nombreuses personnes qui s'adonnaient encore et toujours aux plaisirs de la chair, certains même avec plusieurs partenaires en même temps.
Lorsque enfin ils arrivèrent à la sortie, Qayron pu profiter de la fraîcheur du lieu, c'est que la température dans ce lieu de coït était atrocement chaude, au delà des pratiques exerçaient. Le contrebandier se tourna vers Sera, sourire aux lèvres.
"On a survécu, j'ai échappé à une jedi en chaleur et au divers palpations. Je pense pouvoir m'avancer en disant que c'était la mission la plus... Extravagante que j'ai eu à faire dans ma vie. L'avantage c'est que j'ai pu me rendre compte que je peux encore avoir du succès auprès de la gente féminine, et masculine aussi..." Dit-il en pouffant un rire.
Encore une mission d'accompli pour Qayron, une mission relativement simple, espérons que cela dure.
"Ou est-ce que l'on doit retrouver l'autre énergumène ?"
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Sera Selkayim
modératrice
Dim 2 Fév - 0:17
❝ It must be green, OK? OK?❞Green, like what ? Le sourire reste ancré sur les lèvres de la Dame. Si prêts du but, si loin du début. Les corps se dirige vers la sortie avec un mouvement. "Par pitié non. Je préfère m'étendre sur une table dans un bar plutôt que sur un de ces canapés dégueulasses." Non. Sans façon. Surtout là où se sont perdues des carcasses en chaleurs. Des esprits pervers en glissade. Glissement de terrain. Non. Non. "Je ferais tâche. Jsuis plutôt délire à deux. Plusieurs ? Ohhhh non." Elle rit. Encore. Parce que le rire ça purge, ça fait du bien. ça libère l'encéphale du mal ou des maux. ça secoue le corps, dénoue l'esprit.
Les portes s'ouvrent, et putain, la fraîcheur saisie. Elle saisie l'échine, apporte le frisson dans la torpeur d'une chaleur enivrante. ça diffère d'en dedans. Là dans les pièces où les chairs se perdent, s'étendent, ondulent. Où les gens perdent la raison. Où la vertu reste sur le porche. Elle pourrait griller une clope, Sera. Elle pourrait s'en fumer une là. Maintenant. Pour réchauffer, pour calmer un frisson, pour rien. Lorsque les portes se referment, les rires s'étouffent à l'intérieur. Les soupirs, les râles et les cris s'effacent. Le temple laisse les voleurs à ses portes. Et les pupilles s'en voient presque soulagée. Léger éclair de perdition encore. Quand les pensées s'évadent vers l'ondulation des corps puis s'effacent.
"Le plus insolite donne les plus grandes surprises, sensations et satisfaction. Peut-être devrais tu voir où ça mène avec la jolie Jedi ?" Taquinerie renvoyée. Ping-Pong. Rebond dans les vannes. Elle répond aux lèvres étirées de l'homme. "Les corps restent désirables, nous n'avons rien à envier à la jeunesse de la galaxie." un léger rire s'échappe, il est court. La carcasse de la Dame se redresse, désormais la fierté dans le coeur. Ouais, ils sont désirables. Le corps tente les autres. Les voilà flattés. Refaits. Alors elle se détache,se recule et dandine légèrement dans le mouvement.
"Allons au hangar, il ne va certainement pas tarder.
Elle prit le chemin inverse en compagnie de l'homme. La nuit est belle. Les étoiles s'étalent, et c'est beau. L'adrénaline semble redescendre, un peu. ça chatouille encore la nuque, l'esprit et le corps. Le coeur est léger. La coopération satisfaisante et agréable. Elle n'aurait pu espérer mieux que de faire équipe avec l'ancien générale.
"ça te manque ?" elle marque une pause, puis arrime son regard vers le profil de l'homme à ses côtés. "J'veux dire... Tout ce que tu avais avant ?" Les prunelles sont un peu triste. Un peu. Mais ce n'est pas une affaire de nostalgie, mais de discussion. Ils n'ont pas eu de vraies conversations. Et le retour au hangar s'y prête bien.
Autrefois magnifique, les voilà maintenant réduit à voler des bijoux a de riches rupins pour vivre. La déchéance à l'état brut, et pourtant jamais auparavant Qayron ne s'était senti aussi libre. Un paradoxe amusant aux yeux de l'ancien général , qu'en penserait sa défunte épouse de tout cela ? Il n'en a pas la moindre idée. Reste que maintenant, le voilà habillé de façon extravagante à attendre l'autre dégénéré pour empocher le pactole. Il écoute Sera réagir à ses propos, esquissa un léger rictus à au moment où elle énonce cette fameuse jedi. Elle termine en avouant qu'ils n'avaient rien à envier à la jeunesse, c'était probablement vrai pour Sera qui reste une femme magnifique.
"Je ne suis pas sûr qu'une jedi soit un bon partie de nos jours." Dit-il sous un ton grave. "Allons-y oui."
Il suivit l'ancienne soldate jusqu'au hangar, la nuit étoilée contrasté vraiment avec la soirée qui était en train de se dérouler dans le bâtiment juste derrière eux. Qayron se dit qu'il ne prend plus assez le temps d'observer le ciel comme il le faisait autrefois, à une période ou la galaxie était apaisé. Plutôt drôle quand on sait qu'il passe dorénavant sa vie dans les étoiles. Un silence s'installa entre les deux partenaires, un silence apaisant. Sera fut la première à le briser, évoquant un sujet nostalgique, celui d'un temps révolu.
"Tous les jours..." Dit-il, les yeux toujours rivés vers le ciel, puis il porte son attention sur la mandalorienne. "Et pourtant je n'ai jamais été aussi libre qu'aujourd'hui. Une situation assez paradoxale, mais je donnerai n'importe quoi pour revenir en arrière."
Pour sûr qu'il serait prêt à tout pour sauver sa femme ainsi que sa fille. C'était toujours délicat pour Qayron de parler du passé, mais avec Sera c'était différent car elle en faisait parti d'une certaine manière, elle avait connu l'ancien Qayron, le général de la république sévère mais avec un grand cœur.
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