Alderaan. Déjà que je ne m’étais pas fait à Caamas (beaucoup trop humide pour moi, qui suis plus habitué au désert. Oui, même si je suis aussi blanche qu’un cachet d’aspirine, tout à fait), on a dû bouger et s’installer sur Alderaan. En soit, Alderaan, c’est sympa. C’est joli, c’est bien tenu, boooon, c’est un poil trop proche de Coruscant à mon goût, mais on ne peut pas tout avoir. Encore, on aurait bouger de notre propre chef afin de pouvoir se cacher un peu mieux de l’empire, ou pour une autre raison quelconque, je m’en ficherai de ce déménagement. C’est pas comme si j’avais filé à l’anglaise de chez ma mère quand elle a essayé de me marier avec je ne sais trop qui (et je ne veux pas savoir, merci bien), non bouger ça me connaît (même si piloter je ne sais pas faire, ce qui complique toujours un peu la chose). Mais là le problème, c’est qu’en plus d’avoir perdu plusieurs camarades dans cette catastrophe qui pue l’Empire à plein nez, j’avais perdu mon atelier. MON ATELIER NON D’UN DROÏDE. C’est pas correcte de retirer à une dame (la notion est discutable, j’admets) ce qui lui permet de s’exprimer enfin!
D’accord, on peut retrouver beaucoup de choses sur Alderaan, c’est l’avantage des grandes villes. Sauf que j’ai pas crédits illimités non plus les gars. Et puis il y avait des trucs qui avaient plus de la valeur sentimentale qu’autre chose. Bref, je galère un peu à m’installer dans le coin. Bon, c’est pas comme si j’essayais d’établir ma vie ici de toute façon. Allez, pour continuer dans l’optimisme et la bonne humeur, je ne sais même pas si je verrai passer mes trente-cinq ans donc à ce niveau-là...Mais il n’empêche que pour le moment je suis en vie, je respire (je pense donc je suis diraient certains), et j’ai du boulot mon p’tit père. Or, ce travaille il ne va pas se faire tout seul.
Je fais avec la trousse à outils que j’ai toujours avec moi, seul vestige de la collection monumentale qui aurait fait baver n’importe quel mécanicien de la galaxie, et là pour le moment, je travaille sur un droïde, qui servirait à porter les trucs trop lourds pour moi, afin de le remettre en état de marche. Oui ça aussi c’est quelque chose qu’on a perdu avec la destruction de Caamas: les Droïdes d’aide en tout genre. Notamment ceux qui permettent d’avoir de la nourriture, parce que c’est pas moi qui vais faire la popote les amis. A moins que ce ne soit pour empoisonner l’empereur, mais faut pas rêver trop fort non plus.
Donc en attendant que tout se tasse un peu et qu’on refasse le compte des effectifs, je répare des droïdes qui pourraient nous être utiles. Sauf que je galère. Je n’aime pas galérer. Enfin, si, j’aime bien quand je galère parce que je ne sais pas trop comment faire. Là c’est juste frustrant car je sais (plus ou moins) ce que je dois faire, mais je n’ai PAS ce qu’il faut pour le faire. Ca se voit à ma tête que ça m’agace, mais bon, qu’est-ce que vous voulez que je vous disent...:copyright: 2981 12289 0
Messages : 43 Faceclaim : Joseph Gilgun Multicomptes : Kath Winger // Driad Skysaa Statut civil : Célibataire, j'suis un peu instable comme bonhomme. Non pas que je multiplie les conquêtes, c'est plutôt l'inverse, je les divise.
Joden Cach
Mer 15 Jan - 22:46
Damn those droids
Joden avait passé la journée à crapahuter dans des entrepôts. On l’avait appelé pour remettre en route une série de Droïdes Sonde Vipère créé par Arakyd Industries. Il détestait ces machines. Les croiser dans la vie de tous les jours était rarement une bonne nouvelle. Alors en croiser une centaine dans une seule journée, même inactifs, c’était angoissant. Heureusement, il avait amené de quoi se détendre. Jamais sans sa marchandise.
Il était épuisé, heureusement qu’il avait emmené GG, au moins il n’avait rien à porter. Vu la quantité de matériel dont il avait eu besoin (et la quantité de matériel qu’il s’était permis d'emprunter), l’achat d’un charriot était passé de nécessaire à indispensable. Du coup, ils avaient fini leur journée, et s’apprêtaient à rejoindre le petit appartement loué pour le temps passé en déplacement. Joden marchant à pas lents, une cigarette roulée avec des épices bien calé entre ses lèvres, et GG traînait gentiment le matos.
Joden fut distrait par des bruits métalliques, suivis par des jurons et des râles. Derrière un tas de ferrailles, se tenait une femme aux allures extravagantes, le nez plongé dans un droïde. Elle avait l’air contrarié. Il ne pouvait pas s’empêcher de s’intéresser à ce qu’elle faisait. Dès que ça impliquait un droïde, il répondait toujours présent, sans pour autant qu’on l’invite à s’en mêler.
Il fit signe à GG de le suivre, et s’approcha de la machine, jetant un œil à sa façon de faire et à son matériel qui semblait maigre et insuffisant pour ce type de réparation. « Besoin d’un coup de main ? » Lui proposa-t-il.
Ça pouvait paraître présomptueux, genre gneugneu un homme qui vient en aide à une femme pour de l’électronique. Mais ce n’était pas son intention, loin de là. « GG ramène la caisse à outils à côté d’elle s’il te plaît. » Joden ouvrit celle-ci à l’aide d’une clé unique, et lui laissa le matériel à disposition.
« Servez-vous, je sais ce que c’est de ne pas avoir tout ce qu’il faut pour bosser. Ça fait chier. »
Il lui offrait un sourire compréhensif et profitait de cette proximité pour regarder d’un peu plus près la machine qu’elle bidouillait.« Un droïde de cuisine ? Intéressant, j’ai un modèle du même genre chez moi. J’suis incapable de me préparer, ne serait-ce qu’une portion de nourriture. »
Quand je vois une ombre arriver, je ne me méfie pas. Après tout, tant qu’on ne me parle pas, je considère qu’on ne vient pas me voir. C’est ridicule comme concept à ce qu’on m’a dit, mais ça m’évite de me faire distraire plus que je ne le suis déjà en temps normal. Oui, j’ai la capacité de concentration d’un moustique parfois. Pas quand je travaille généralement, mais quand, comme ici, j’ai l’impression d’arriver à rien par manque de moyens, autant dire que je mon attention a tendance à vouloir prendre la poudre d’escampette pour aller voir autre chose et oublier un possible échec. Sauf que l’ombre, au bout d’un moment, ça agace parce que ça cache la lumière (oui j’ai trouvé cela toute seule, tout à fait), et j’allais lui dire de se tirer ou bien de se décaler s’il voulait observer, mais il prit la parole avant moi et je relevais la tête pour voir un type, grand et tatoué de partout (mes yeux ont d’ailleurs du mal à quitter les dits tatouages pour arriver à son visage, curieuse comme je suis et je finis par lui répondre, sans grand espoir.
“Si t’as du matériel de réparation je ferais pas la gueule.”
Et là, là mes amis, un miracle se produisit. Déjà, il appela son droïde pour qu’il amène la caisse à outils. Rien que ce mot me fit ouvrir des yeux tout grand d’intérêt. Mais alors quand en plus il l’ouvrit et que je pus jeter un oeil dedans, j’ai bien cru que j’allais pleurer de joie. ENFIN des outils qui allaient me permettre d’avancer! Bon sang, pour un peu je l’embrasserai! Oh, et puis tant pis, je n’ai jamais été connue pour savoir bien me tenir de toute façon. Alors, après un cri de joie qui fit tourner quelques têtes, je me jette au cou du type pour lui déposer un gros bisous sonore sur une joue. Pour le relâcher aussi sec et filer tête la première dans la caisse à outils, cherchant ce qu’il me fallait.
“T’es mon sauveur, je te raconte même pas.” Sa remarque me tira un rire “Pareil, pareil, la dernière fois que j’ai fait à manger pour d’autres, ils ont failli finir six pieds sous terre...alors depuis, bah droïde. Mais le mien a rendu l’âme, alors je tente de bricoler celui-là pour qu’il fonctionne.”
Trouvant finalement ce que je veux dans une exclamation de victoire, je retourne au droïde, pouvant enfin avancer, ce qui me met en joie. D’ailleurs je me rend compte que je ne me suis même pas présentée. Ce qui en soi n’est pas si inhabituel. Il arrive souvent que je ne me présente pas, mais là, il faudrait quand même. Ce type me sort d’une sacré panade.
“Merci en tout cas. Moi c’est Vexa” je lui fait un petit salut depuis derrière le droïde, attendant de voir s’il me donne un nom où si je vais devoir lui poser la question purement et simplement.
Accueil 
Alderaan. Déjà que je ne m’étais pas fait à Caamas (beaucoup trop humide pour moi, qui suis plus habitué au désert. Oui, même si je suis aussi blanche qu’un cachet d’aspirine, tout à fait), on a dû bouger et s’installer sur Alderaan. En soit, Alderaan, c’est sympa. C’est joli, c’est bien tenu, boooon, c’est un poil trop proche de Coruscant à mon goût, mais on ne peut pas tout avoir. Encore, on aurait bouger de notre propre chef afin de pouvoir se cacher un peu mieux de l’empire, ou pour une autre raison quelconque, je m’en ficherai de ce déménagement. C’est pas comme si j’avais filé à l’anglaise de chez ma mère quand elle a essayé de me marier avec je ne sais trop qui (et je ne veux pas savoir, merci bien), non bouger ça me connaît (même si piloter je ne sais pas faire, ce qui complique toujours un peu la chose). Mais là le problème, c’est qu’en plus d’avoir perdu plusieurs camarades dans cette catastrophe qui pue l’Empire à plein nez, j’avais perdu mon atelier. MON ATELIER NON D’UN DROÏDE. C’est pas correcte de retirer à une dame (la notion est discutable, j’admets) ce qui lui permet de s’exprimer enfin!
Joden avait passé la journée à crapahuter dans des entrepôts. On l’avait appelé pour remettre en route une série de Droïdes Sonde Vipère créé par Arakyd Industries. Il détestait ces machines. Les croiser dans la vie de tous les jours était rarement une bonne nouvelle. Alors en croiser une centaine dans une seule journée, même inactifs, c’était angoissant. Heureusement, il avait amené de quoi se détendre. Jamais sans sa marchandise.