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Cora Nexen
Ven 6 Déc - 22:52
say no to kid, drugs cora & joden
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Une semaine de congés forcés. Heureusement, tu aurais craqué autrement, et pourtant t’es en colère contre eux. T’es pas inapte émotionnellement, tu ne vois pas de quoi ils parlent. T’as juste perdu un autre frères, franchement ça va, il en manque deux sur cinq. Pas de quoi se plaindre, surtout quand ils sont aussi compliqués. Tu n’en pensais pas un mot, mais tu essayais de purger ta colère d’une certaines façon. Tu l’as fait, trois jours durant tu t’es entraîné à engueuler Blake s’il revient. Tu sais pas où il est, personne ne sait et ça te bute. Alors dans un élan d’énervement, tu te douches, tu t’habilles et tu sors de cet appartement de fonction aussi grand qu’une cage à lapin. Il te fallait penser à autre chose, alors tu te balades, mais il n’y a pas grand-chose à voir dans la grande cité.
Il commençait à se faire tard et alors que tu avances dans une rue, une enseigne rose fushia indiquant Tina’s Cantina attire ton regard. T’as une semaine pour t’ennuyer et tenter d’oublier que ton frère repointera peut-être jamais le bout de son nez. Trop de choses à encaisser. Alors t’avances vers le lieu de débauche, et entre comme une fleur. Y a du monde, les gens sont étranges, tu ne va pas souvent dans des Cantina. Tu avances, le pas militaire qui dénote avec l’ivresse générale du lieu. Petite et agile, tu te frayes un chemin jusqu’au comptoir. Enfin arrivée face au barman, tu demandes une pinte de quoi qu’ils aient de pas trop mauvais. Quelqu’un délaisse son tabouret, le malheureux, car la seconde suivante tu occupes la pièce fière de ta connerie. Ta boisson est posé devant toi, et avant de la boire tu trinques sans prévenir avec ton voisin de comptoir. Tu n’avais pas échangé un mot, mais tu souhaitais ne plus être toi même ce soir. Évidement si ça avait été un wookie de cinq mètre tu n’aurais pas été si vulgaire, mais c’était un humain. À l’air sympathique qui plus ait, tu lui adresses un sourire, gênée et gênant. « Bonsoir » ce que tu fais n’a aucun sens, mais tu as besoin de t’amuser, alors l’option faire n’importe quoi semble être la bonne.
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Dans une chambre d’hôtel, en plein cœur de Coruscant.
Le bidouilleur était sur Coruscant pour affaires depuis une semaine. Comme à son habitude il s’était enfermé bien trop longtemps dans la chambre qu’il avait payé une fortune, située en plein de cœur de la capitale. L’argent n’était pas un problème, mais pour une pièce aussi grande qu’une cage énergétique, ce n’était quand même pas donné ! Accompagné de GG, il tournait en rond dans la pièce après avoir enfin pu honorer sa commande plus tôt dans la journée, ayant été confronté toute la semaine, à de soporifiques contraintes administratives. Le travail étant terminé, il devait s’aérer, se vider la tête de toutes les façons possibles. Son client lui avait conseillé de se rendre chez Tina’s Cantina, un lieu incontournable d’après lui.
« GG tu crois que je peux te laisser seule ce soir ? » Lui dit-il en se laissant finalement tomber sur son lit, les yeux rivés sur le plafond.« Pitié oui, va-t’en. Tu me donnes le tournis. » rétorqua presque instantanément le droïde de sa voix robotique monotone.
Il tourna la tête vers son compagnon de route, un sourire aux lèvres et se redressa énergiquement. Il se changea rapidement, ses vêtements de travail étant recouverts d’huile de moteur.
« Comment tu me trouves ? » questionna Joden en tournant sur lui-même avec autant de grâce qu’un Hutt.« Les vêtements ça va, le problème vient plus de celui qui les porte » balança le robot.« Ah-ah, très drôle, rappelle-moi de baisser un peu ton degré de sarcasme » répondit-il en passant la porte. Il s’apprêtait à fermer, passant finalement sa tête dans l’ouverture : « Pas d’orgie de droïde hein ! Sois sage. »
Détendu, un petit verre plus tard, chez Tina’s House.
Il parlait depuis une vingtaine de minutes à un individu grossier, posté à côté de lui au bar. Ce n’était clairement pas la meilleure conversation qu’il lui eut été donné d’avoir, certes, mais pour une fois cette semaine, il ne parlait pas de boulot et surtout il parlait à un être humain. L’étranger s’absenta quelques instants afin de soulager sa vessie. Il ne fallut que quelques secondes d’absence pour que son gros derrière soit remplacé par une ravissante silhouette féminine. Joden remarqua le petit sourire victorieux qu’arborait la jeune femme. Son enthousiasme pour un tabouret le fit sourire. Il trinqua de bon cœur avec elle après qu’elle lui tendit son verre fraichement servi.
« Bonsoir » répondit-il avant de boire une gorgée de sa boisson.
L’homme sentait dans son sourire une pointe de gêne, il décida comme à son habitude de briser la glace avec « finesse ».
« J’espère que vous serez à la hauteur, ça ne va pas être facile d’arriver à la cheville du pilier de bar à qui vous avez piqué la place. », lui dit-il. D’un air solennel il reprit : « J’attends de vous que vous soyez aussi douée pour la boisson que pour le vol de tabouret ! »
C'était généralement à ce moment exact que les femmes décrochaient, du moins pour les plus sérieuses d'entre elles. Le petit génie n'avait nullement l'intention de la mettre mal à l'aise, c'était sa façon d'être, sa personnalité.
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Cora Nexen
Sam 7 Déc - 12:21
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Plus très habitué à l’ambiance des Cantina depuis que tu avais fini tes études, ça se sentait que tu n’étais pas des plus à l’aise. Pourtant avant, tu savais faire la fête et naïvement tu te dis que c’est comme le vélo et que ça ne s’oublie pas. C’est tout aussi naïvement que tu salut ton voisin de tabouret. À sa réponse tu bois une petite gorgée du breuvage. Tu plissa les yeux au goût du liquide, c’était fort. Toi qui était habitué à prendre des pilules d’amphétamine, tu ne tenais pas vraiment l’alcool. C’était un comble, et l’homme à qui tu avais parlé continue de déblatérer. Tu l’écoutes attentivement, malgré le brouhaha ambiant. C’est surprenant, car en quelques mots il a réussit à t’arracher un rire même pas forcé. Fini tes frères pour ce soir, ils avaient fini de t’emmerder car tout de suite et pour le reste de la semaine, tu vas t’amuser. Un drôle d’exercice pour toi, lâcher prise n’était pas dans tes habitudes et ça allait être un travail compliqué. « Ah ça ! Je ferais de mon mieux ! » puis tu prends une grande louche de ta boisson. « Je ne garantis rien, ça va faire une éternité que j’ai pas mis le pied dans une Cantina ! » tu parlais fort, car tu ne t’entendais pas vraiment à travers toutes les conversations qui avaient lieu. Les quelques musiciens qui s’activaient en rajoutaient une couche.
Il allait donc être ton compagnon de comptoir et tu espérais bien que personne ne lui vole son tabouret à lui, car tu n’avais pas l’énergie de t’introduire à trop de gens à la suite. C’était une espèce de roulette russe, est-ce que celui là sera sympathique ? Pas trop lourd ? Tu avais bien de la chance d’être tombé sur ce monsieur qui avait l’air d’avoisiner les trente-cinq ans. Quoi qu’il avait l’air un peu abîmé, mais ton humble avis de médecin voulait que ça vienne d’un dur labeur. « Alors, vo..Tu t’appelles comment ? Au cas où quelqu’un te vole ton tabouret je veux dire, je pourrais écrire ton nom dessus » tu t’essayais à l’humour de comptoir. Quand toi, ce qui te faisait rire c’était les blagues sur les patients et leurs maladies étranges ou le décompte des idiots qui ont tirés avec leur blaster à l’envers.
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Elle jouait le jeu, la soirée promettait d’être amusante. Sa réaction à l’absorption du breuvage mit la puce à l’oreille à Joden : ce n’était pas une habituée de la bouteille. Son petit rire lui fit chaud au cœur pour cause : Il adorait faire l’idiot, d’autant plus quand il trouvait des personnes réceptives à son humour pas toujours apprécié. La jeune femme lui confirma ses doutes sur son aptitude au levé de coude, aveu qu’il accueillit toujours avec un sourire jovial, désintéressé. C’était une adulte, elle s’était rendue dans cette cantina et avait commandé une boisson forte, elle avait surement quelque chose à oublier, se disait Joden en observant l’alcoolique d’un soir attaquer une gorgée, plus grande cette fois ci. Il ne lui posa aucune question personnelle, se fichant un peu de la réponse, tant qu'il avait de la compagnie, et une bonne bouteille, peu de choses se révèlaient plus importantes à son sens ce soir là.
« Alors, vo..Tu t’appelles comment ? Au cas où quelqu’un te vole ton tabouret je veux dire, je pourrais écrire ton nom dessus »
Joden lâcha un petit rire surpris, voilà qu’elle s’essayait à la blague, brisant par le tutoiement l’aspect solennel qu’il avait pris quelques instants plus tôt. Cette cantina était très bruyante, il s’amusait de devoir parler très fort, exagérant sur certains mots pour mieux se faire comprendre. Ce n’était pas désagréable, et cela ne laissait guère de place aux murmures timides et au silences gênants.
« On m’appelle souvent le savant fou de Tatooine, mais je doute qu’il s’agisse du meilleur surnom qu’on m’ait donné, en plus ça serait bien trop long à écrire… Joden suffira » lui répondit-il en lui tendant sa paume pour effectuer un serrage de main maladroit. « Comment dois-je t’appeler, partenaire de comptoir temporaire ? » l’interrogea-t-il, espérant recevoir une poignée de main en retour.
Joden avait tendance à regarder les gens droits dans les yeux quand il parlait, c’était un peu surprenant au premier abord, mais c’était sa manière à lui de scruter l’âme de ses interlocuteurs. Il s’étonnait parfois de faire la même chose avec les droïdes aux apparences humanoïdes, enfin humanoïde était un grand mot, il observait ainsi toute créature et droïde possédant deux yeux, ou deux lentilles focales. Certains trouvaient ça effrayant, d’autres appréciaient, cela dépendait du degré de tolérance de chacun, il ne se formalisait que très peu aux normes « humaines » et aux codes de bonne conduite universel.
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Cora Nexen
Mar 10 Déc - 10:33
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Voulant jouer à la plus maline tu t’enquilles des gorgées trop grande pour une personne qui ne boit plus depuis un certains temps. Et si tu fais ta crise d’adolescence à vingt-huit ans, c’est parce que tu as besoin de te prouver des choses que tu ignores encore. Oui, tu es capable de t’amuser, oui tu as envie de tout foutre en l’air parce que tes frères dégommes ta tête, y en a pas un pour rattraper l’autre. T’as envie de revenir à un temps plus simple où vous aviez à peine trois mots pour vous exprimer. Mais là t’es juste dans une Cantina, et étrangement ça ne s’annonce pas si mal. L’homme à qui tu avais adressé la parole semblait fort aimable et te faisait rire, il faut dire que ce soir tu étais particulièrement bon publique. Timidement, mais continuant sur le sujet des tabourets, tu lui demandes son prénom. Ce à quoi il répond de façon tout aussi ironique. Tatooine ? Tu connaissais cette planète de nom seulement, aride, où avoir un esclave c’est encore la norme. « Joden, ça sera alors » ton sourire ne trahis rien de tes doutes sur la planète mentionnée, car tu t’en fous un peu en réalité. Il te retourne la question, « pour moi c’est juste Cora » tu tends une main chaleureuse et empoigne la sienne.
Les présentation sont faites désormais, que faire ? Continuer la conversation, oui mais comment ? Tu rebois une plus petite gorgée cette fois pour te laisser le temps de réflechir, et une fois le liquide disparu de ta bouche, tu articules « vraiment, c’est pas très bon leurs trucs ». Il faut dire que tu n’avais rien demandé de précis au Barman, et donc que ce que tu as est peut être du poison tu n’en sais rien. Enfin ton humble avis de médecin veut que de toute façon l’alcool est une forme de poison mais c’est considéré comme être rabats-joie. Puis un éclair, « tu dis savant fou, mais tu fais quoi exactement ? il y a tellement de savants. » curiosité dévorante d’en savoir plus sur ton voisin de comptoir, tu le transperce de tes orbes bleus. Le contact direct des yeux ne te dérange pas tant, c’est quelque chose que tu fais beaucoup avec tes patients qui paniquent, ça les aide à se concentrer.
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Il lui offrit un petit sourire, en échange de son nom, sincèrement enchanté que la jeune femme ait piqué la place de l’autre guignol. Il l’observait boire une autre gorgée, son visage grimaçant de plus belle. « vraiment, c’est pas très bon leurs trucs ». « Faut dire que t’as pas choisi le moins fort de tous les alcools qu’on trouve ici. Si tu veux vraiment boire un truc alcoolisé qui n’ait pas le goût de pisse de Rancor, je te conseille de prendre un Coruscant Cooler. » Il but à son tour une grande gorgée de son breuvage puis reprit : « Mélange de jus de fruit et de vin, c’est une merveille ! ».
« tu dis savant fou, mais tu fais quoi exactement ? il y a tellement de savants. » Le boulot. Avait-il vraiment envie d’en parler aujourd’hui ? Certainement pas, mais bon c’était sa faute après tout, il aurait pu simplement dire son nom sans en rajouter. Il fallait toujours qu’il en fasse des tonnes, Joden ne savait pas être simple, c’était un vrai moulin à paroles. Et l’alcool qui commençait à lui monter à la tête n’arrangeait rien.
« Je fabrique des droïdes, une quantité astronomique de droïde. », lui répondit-il en haussant légèrement les épaules. « Ils sont presque tous aussi bavard que moi, l’horreur… Donc ça c’est pour le côté savant… ». Tout naturellement, il glissa la main dans la poche intérieure de sa veste, sortant une petite capsule dorée qu’il tenait entre son pouce et son index « …Et voilà qu’arrive le fou. » lui dit-il en lui montrant ce qui se trouvait entre ses doigts avant de l’ingurgiter avec une nouvelle gorgée.
Le contenant de cette capsule était plutôt explosif, un mélange de Ryll et de Carsunum : un hallucinogène et un euphorisant. Il se fichait pas mal de l’image qu’il renvoyait, un toxicomane, un taré, un déchet, tant de choses qu’il avait déjà entendu maintes et maintes fois, des mots qui ne l’avaient jamais vraiment atteint. Tant pis si Cora partait en courant, avec ça il passerait dans tous les cas, une soirée de dingue. C’était loin d’être sa première capsule, c’était aussi loin d’être sa dernière.
La musique semblait plus forte à présent, pourtant rien était différent, c'était les mêmes musiciens, les mêmes instruments, les mêmes morceaux. Joden pouvait presque sentir les battements de son cœur résonner, au même rythme que les basses endiablées qui se jouaient derrière lui, résultat des effets immédiats de l'absorption de cette drogue.
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Cora Nexen
Ven 13 Déc - 15:26
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Après avoir exprimé ton dégoût pour le liquide dans ta pinte qui vient faire rougir tes joues et chauffer tes oreilles, la réponse du savant te laisse coi. Tu avais demandé un truc pas trop mauvais et naïvement tu pensais qu’ils allaient te donner l’alcool le moins fort et le plus proche d’un jus d’orange possible. Pas un alcool aussi fort, en effet, mais ta non habitude à traîner dans se genre d’endroit te donne l’air stupide. Dépitée, la moue boudeuse, tu écoutes la suite et il te donne bien envie de balancer ta boisson pour en prendre une autre, seulement voilà, « bon j’aime pas le gâchis, alors je vais finir mais la prochaine fois je regarderais la carte avant de demander quelque chose…. » si tant est qu’il y avait une carte.
Curieuse, tu demandes au mystérieux Joden de présenter son cv, il t’avait bien tendu une perche avec sa façon de se présenter. Était-ce un mal de demander ce que font les gens quand ils ne se bourrent pas la gueule dans une Cantina ? Probablement, mais ça tu n’en savais rien. Ta vie c’était ton travail, et c’est bien parce qu’ils t’ont dégagé à coup de pied dans le cul que tu te retrouve à boire une immondice en parlant à un parfait inconnu, sympathique toutefois. En écoulant, lentement mais sûrement ta pinte, tu écoutes l’homme parler de son travail. Des droïdes ? C’était donc un médecin lui aussi, un médecin de droïdes. « encore plus bruyant qu’une Cantina, alors » tu ajoutes innocemment. Mais en l’observant, tu vois qu’il sort quelque chose de sa poche, tu plisses les yeux pour voir. Il se déclare fou, ce qui te fait lever un sourcil, et en voyant la pilule tu comprends. L’alcool qui te monte à la tête et l’envie d’abandonner tes habitudes militaires rendent ta réaction particulière, voir enfantine. À ton tour tu mets la main dans ta poche et en sort une jolie boite en métal, tu l’ouvres, attrape une pilule bleu ciel qui se trouvait à l’intérieur et range vite la boite. « La tienne elle est plus belle, on échange ? » l’aspect dorée de la sienne la rendait plus intéressante, mais tu te doutais qu’elles ne devaient pas servir à la même chose. Si tes pilules étaient l’équivalent de cocaïne concentrée, la sienne devait avoir des propriété plus extravagante. En bon médecin, tu connaissais les molécules qui étaient utilisés pour bien des drogues, mais tu n’en as jamais essayé qu’une seule.
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Une carte ? Dans cette cantina ? Effectivement Cora n’avait pas l’habitude de fréquenter ce lieu. Il ne releva pas, ça n’aurait pas été très pertinent de lui faire remarquer.
Lorsqu’elle fit la comparaison entre son boulot et ce bar bruyant il afficha un large sourire. Il vivait constamment entouré de ses machines. Il aimait croire qu’il leur donnait une âme, une conscience. Ses engins parlaient tellement librement qu’il était persuadé d’avoir réussi. Alors oui c’était bruyant, mais tellement satisfaisant ! Peut-être l’emmènerait-il voir sa boutique, un jour. Si au-delà de cette soirée arrosée, ils étaient amenés à se revoir.
Lorsqu’il s’était dévoilé à elle il ne s’attendait pas à ce qu’ils aient ce point en commun..« La tienne elle est plus belle, on échange ? » Etonné, il haussa les sourcils dans un premier temps, et les épaule ensuite. « Pourquoi pas » lui répondit-il, se demandant ce que pouvait bien contenir la sienne. Ils échangèrent alors leurs drogues respectives. Il l’observa, complice. « Prête à lâcher prise ? A trois ? Un… Deux… Trois ! »
Petite pilule bleue ingurgitée, dans l’estomac s’est baladée, dans le sang s’est propagée, contre ses neurones s’est éclatée.
Les pupilles se dilatent, le rythme du cœur s'emballe. Wow… ça va vite, très vite. De la dopamine à foison. Bon sang, elle rigole pas la p’tite, pensa-t-il en la regardant, se forçant à cligner les yeux qui semblaient palpiter à travers ses paupières. C’était définitivement un stimulant, il soupçonnait même un effet euphorisant. Joden se sentait bien, libre, encore plus vif et enjoué que d’habitude, si bien qu’il avait beaucoup de mal à rester en place. Il aurait pu faire mille choses à cet instant, boire d’avantage, danser, hurler, monter sur le comptoir, faire un discours, insulter des inconnus, se battre, coucher avec n’importe qui, conquérir le monde. Pas forcément dans cet ordre d’ailleurs. Absolument tout était possible. Tout. Les problèmes s’envolaient, il pouvait les sentir s’échapper de son esprit, un par un. Il tenta de se canaliser, ne sachant pas encore si sa partenaire de plane allait suivre la cadence. Il espérait qu’elle supporte bien le produit, histoire de poursuivre la soirée dans une atmosphère détendue. Ses iris vertes presque dissimulées par ses pupilles scrutaient Cora, attentives.
« D’attaque pour te défouler sur la piste ? » proposa Joden en lui tendant une main amicale.
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Cora Nexen
Jeu 2 Jan - 13:13
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Un bon nombre de personnes raisonnables n’auraient pas pris une pilule étrange sans savoir ce qu’il y avait dedans. Et tu connais deux ou trois gars qui t’engueuleraient bien fort pour ce que tu t’apprêtais à faire. Mais ils n’étaient pas là et tant pis pour eux. Si les hommes n’étaient pas tous des crétins ça aiderait un peu. Quoi que ce Joden semblait des plus aimable et même s’il est un peu bizarre tu ne pouvais ignorer que toi aussi. D’autant plus que tu ne connais rien de la vie la nuit dans les Cantina. Alors tu lui tends ta pilule bleue ciel, elles sont plus puissantes que tu ne le penses tes pilules. En effet, tu as commencé avec des petites doses, mais l’accoutumance tu l’as étudié. Il t’a fallut trouver plus, et maintenant tu as Adriel pour messager avec le chimiste qui fabrique tes précieuses doses d’énergie.
Tu avais maintenant une pilule dorée et une pilule bleue dans la main. Tu regardes le savant fou, et compte avec lui « … Deux… Trois ! » et hop c’est dans la boite. Tu attrapes le verre pour aider les pilules à avancer jusqu’au fond de ta gorge. Au début tu ne sens rien, évidement il faut du temps pour que ton organisme prenne en compte ce qu’il y a dans ton estomac. Mais il fallait peu de temps pour que tes pupilles éclatent, une tache sombre qui se répand sur tes iris pour ne laisser qu’un fin fil bleu comme frontière. S’ils pouvaient devenir plus grand il le feraient sans doute, car le noir profond qui avait envahi tes orbes souhaitaient désormais avaler toutes les lumières, toutes les couleurs. Ton corps se crispait légèrement face à cette sensation inconnu. Tu sentais peu les effets de ta pilule puisque tu étais trop habitué, mais la dorée était épatante. Tu avais envie de toucher les choses, de regarder derrière le voile du monde et découvrir des univers dans les tâches de vin qui parsemées sur le comptoir. La musique entraînante venait hypnotiser tes oreilles. La voix de Joden semblait plus audible puisque c’était la seule que tu souhaitais entendre. Tu regardes sa main tendu, puis droit dans ses yeux et en souriant tu acceptes « je te préviens, je ne sais pas danser ». Toucher quelqu’un est une sensation étrange, mais agréable. N’attendant pas plus longtemps tu te lèves et l’entraîne jusqu’à la piste. Tu étais subtiles, et te faufilais comme une anguille entre les gens, oubliant de vérifier si ton nouvel ami pouvait te suivre sans bousculer trop de monde.
Là, presque au centre de la piste tu peux voir les lumières danser, alors tu les imites, tout comme tu imites l’homme en face de toi. Ce n’était plus toi mais un serpent charmé par la musique qui bougeait sur son rythme. Tu attrapes la main de Joden soudainement pour le faire tourner, il n’y a pas de raison pour que les hommes ne soient pas des toupies eux aussi.
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Dans une chambre d’hôtel, en plein cœur de Coruscant.
Elle avait accepté de le suivre, Joden était ravi. Il pouvait voir ses pupilles s’élargir à vue d’œil. Visiblement, les effets étaient là puisqu’immédiatement, il sentit la jeune femme détendue. Elle l’avertit qu’elle ne savait pas danser, ce qui eut le mérite de le faire rire d’avantage. « Moi non plus, t’inquiète » Il saisit sa main pour ne pas la perdre dans la foule, et se laissa entraîner par les instruments dont il percevait chaque son beaucoup plus distinctement qu’avant.
Il dansait un peu n’importe comment, préférant de grands gestes à de petits mouvements timides. Les autres étaient un peu intimidés, vus que de plus en plus, un grand cercle de vide se dessinait autour d’eux. Où avaient-ils simplement peur de se prendre un bras dans la tronche par inadvertance. Oui, c’était fort possible aussi.
Cora le fit tourner, défis qu’il accepta avec de grandes manières s’imaginant faire un mouvement de folie quand en vérité, il ne faisait que tourner sur lui-même. Entre chaque pas, il jetait un œil aux lumières ,et à comment celles-ci se reflétaient sur Cora. À certains moments elle était bleue, verte ou encore rose. Il ignorait pourquoi mais cela le faisait rire. Ils étaient là à se dandiner comme deux grands enfants, sans même se connaître l’un l’autre. Il avait accepté de partager ce voyage et de se libérer respectivement, voyage qui nécessitait souvent de s’entourer de gens de confiance. Alors pourquoi se sentait-il si à l’aise avec cette inconnue ?
Il eu un instant de doute quand il observait la foule, se sentant légèrement observé. Ce n’est qu’apres un long moment a danser que l’effet survenu, il s’approcha de sa partenaire de danse et lui dit : « Tu l’trouves pas louche c’lui là » en pointant du doigt un Rodien aux regard étrangement beaucoup plus globuleux que l’étaient naturellement leurs yeux. Pas de déformations visuelles, pas d’hallucination, mais tout ce qu’il voyait était comme… surligné ? Il pouvait tout voir, tout entendre, son attention étant accaparée par tout ce qui l’entourait. Joden se sentait invincible et omniscient. Comme une espèce de dieu vivant. C’était un peu exagéré, un peu. Pourtant, c’est ce qu’il ressentit quand il s’approcha du Rodien pour le regarder de plus près, toujours agrippé à sa main qu’il avait décidé de garder coute que coute.
« On dirait une grosse mouche, tu ne trouves pas ? » Lançait-il avant de rigoler de bon cœur, avec la sensation de ne pas pouvoir s’arrêter a la vue de l’alien. Il n'était pas moqueur, simplement à cet instant il ne pouvait s'empecher de parler, de rire, de s'amuser tout simplement sans bien prendre en compte les conséquences qui pourraient en découler.
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Cora Nexen
Ven 10 Jan - 13:05
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La bulle autour de vous te semblait si réelle, Les autres ne vous touchaient pas et ne le pouvaient pas. Que ce soit par l’espace que vous preniez pour danser, car il ne fallait pas se mentir vous en occupiez beaucoup. La piste était comme chez vous et on aurait dit une espèce de rituel ancien qui prenait place, ceux des peuples qui ont encore des croyances. Joden te faisait sourire, sa façon de danser était très particulière et tu était hypnotisée par les mouvements imprédictibles qu’il faisait. Tu avais presque arrêter de bouger pour regarder, mais la musique trop entraînante prenait possession de ton corps et si tes gestes étaient plus subtiles, ils n’en étaient pas moins étrange. Mais tu te sentais bien là, c’est comme si le temps était stoppé, tout n’était que présent.
Tu ne sentais même pas la fatigue à cause de ta pilule, mais demain tu auras de sacrées courbatures car tu forces plus sur tes muscles que d’habitude. Joden te parle, comment ça louche ? « ah bon? » Il ne t’était même pas venue un moment l’idée que quelqu’un pouvait être louche, car en réalité tout le monde semblait l’être à l’instant. Mais ton regard dérive quand même sur le personnage qui intriguait le savant. Plissant les yeux pour mieux le voir, car ta vision semblait déformée par tout ce qui pouvait être autour. Tu reconnaissais cependant un Rodien, drôle de gens que les Rodiens. Ta main était tirée par Joden qui se rapprochait donc de l’être aux gros yeux, tu te demandais si on pouvait se voir dedans. Tu te laisses embarquer, puis regarde plus attentivement. Tu avais très envie de toucher sa peau, elle avait l’air étrangement intéressante.
Une mouche ? Tu t’es d’abord retenu de rire, mais il explosa au final. Voyant en effet où voulait en venir ton nouvel ami. En étant presque aux larmes, tu n’avais pas vu le Rodien s’approcher de vous. Il est vrai que vous n’aviez pas été particulièrement discret en le toisant ainsi du regard. Ton rire ce stop, ou presque, car un immense sourire reste accroché à tes lèvres. Il arrive face à vous mais n’a pas l’air des plus menaçant, ses yeux en bulle ne pouvaient pas t’effrayer. Mais il était désormais assez proche de toi pour que tu vérifie si on distinguait correctement son reflet dedans. La réponse est oui, « Bonjour monsieur, excusez mon ami, il est très… Joviale ce soi ». Tu avais jeté un coup d’oeil à Joden, ne sachant vraiment quoi ajouter, est-ce que vous aviez offenser le Rodien ? Tu espérais bien que non.
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« Bonjour monsieur, excusez mon ami, il est très… Joviale ce soir »
Il avait regardé Cora avec ses grands yeux globuleux, puis c’était retourné à nouveau vers Joden l’air contrarié. « Da beesga coo palyeeya pityee bo teenya go kaka juju hoopa ! » * s’était exclamé le rodien. Joden éclata de rire à nouveau, il avait très bien compris la menace de l’alien, et pourtant il ne put s’empêcher de lui répondre avec un accent Huttese moyen : « Jeeska do sookee koopa moe nanya. » **
Cette remarque n’avait pas beaucoup plu à l’Alien qui le bouscula en se dirigeant vers la sortie, lui affligeant au passage, un bon coup dans l’estomac. Sans doute avait il remarqué l’état avancé de l’humain qui n’était clairement pas maître de ses paroles et de ses émotions. Sinon il n’aurait certainement pas hésité à lui filer une correction digne de ce nom.
Joden se plia en deux quelques instants, râlant un peu sans pour autant s’arrêter de rire. Il avait les larmes aux yeux, mais hors l’impact brutal, il ne ressentait aucune douleur. Le problème avec les drogues, c’est que le jour même tout allait bien… Mais le lendemain… C’était une autre histoire.
« J’pensais que les Rodiens avaient un peu d’humour », disait-il en se redressant, une main posée sur son estomac « Faut croire que non ! »
Et il était reparti de plus belle, choppant quelques verres au passage sur des plateaux égarés, ou juste un peu trop à sa portée. Avec la pilule de Cora, il n’était jamais rassasié en alcool, c’était d’ailleurs une espèce de boost, qui le relançait dans son trip. La réalité était loin, très loin. Mais à un moment, il avait senti comme une envie soudaine de prendre l’air, de se retrouver au calme, et peut être même de fumer une petite cigarette.
Il observait Cora, n’osant pas l’interrompre sur le moment. Mais il ne pouvait pas la laisser seule dans cet état, même le temps d’une cigarette. « Tu m’accompagnes dehors ? » Lui avait-il demandé en la saisissant légèrement par le coude.
* Le dernier imbécile qui m'a appelé comme ça, s'est retrouvé avec ses antennes dans la gorge.
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