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walk in the shadows
Ian Frey
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Ian Frey



Mer 8 Mai - 19:11
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WALK
IN THE
SHADOWS
La porte en fer de l'appartement est fermée sans aucune douceur, vacarme qui résonne dans l'immensité du couloir, s'ajoutant à leurs rires à demi étouffés par leur étreinte.  Une main d'homme encore fermement appuyée sur le métal froid qui s'empresse de glisser sur des courbes féminines, main animée qui se faufile, agrippe, marque. Geste exalté, empreinte incandescente.  

La demeure baigne dans l'obscurité. Parfois, des lumières traversent un instant les fenêtres, caressant leurs visages, avant de disparaître dans la nuit. Corps maladroits qui se mouvent dans la pénombre, cherchant leur chemin dans la nuit. Lèvres avides de chair, brûlantes. Ses doigts se détachent de ses hanches, serpentent la peau, flânent un instant avant de s'arrêter sous ses cuisses. Ian la soulève la seconde d'après, un léger bruit trahissant sa surprise s'évade d'entre ses lèvres teintées de pourpre.

Elle rit avant de cacher son visage sans son cou, la peau de porcelaine effleure au passage sa barbe sombre,  chatouilles et bouche avide de contact. Bruissement de tissus, soie des draps qui glisse contre leurs peaux -textile qu'il a en horreur-. Yeux qui se cherchent. Doigts qui s'entremêlent. A l'extérieur, quelques gouttes tombent sur les carreaux, nuages menaçants au loin qui ne présagent qu'orage et pluie. Ian se redresse, cherchant à se défaire de sa veste de cuir, aidé par des mains agiles, bien que frénétiques. Sourire au coin de ses lèvres, à peine visible dans les ténèbres. Ses yeux brun peinent à s'habituer à la noirceur des lieux, préférant les lumières flamboyantes des enseignes des casinos de la ville.

Ian était sur Coruscant pour affaires. Une histoire d'oeuvre d'art à transporter en tout discrétion à son nouveau bénéficiaire. Un contrat comme un autre, qui de plus, payait plutôt bien. Il s'était juste laissé entraîné dans les bras de son employeur. Une politicienne amatrice d'art -mariée- qui avait déjà fait appel à ses services de nombreuses fois. Ce n'était pas la première fois qu'il se retrouvait sans son lit, c'était presque un rituel entre les deux amants.

GLING! Fracas lointain de ce qui semblait être un vase coûtant plusieurs milliers de crédits. Sursaut et le silence qui retombe. Ian se relève, le visage peint ici et là de rouge. Une injure se faufile hors de ses lèvres charnues, plus un grognement rauque qu'autre chose. Nu comme un ver, il part à la recherche de son arme, cachée quelque part dans ses vêtements, jetés dans la hâte sur le sol de la chambre. SBLAM! Cette fois-ci, c'est une statue sculptée dans une roche précieuse provenant d'Alderaan qui vient de s'éclater contre le sol. Plusieurs milliers de crédits également. Un bruit qui semble également plus près. Beaucoup plus près.

BY CΔLΙGULΔ ☾
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Dune Peake
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Dune Peake



Jeu 9 Mai - 18:24
WALK
IN THE
SHADOWS
Elle avait commencé cette mission avec un début de migraine, ou du moins ce qui s'en rapprochait le plus parce que Dune n'avait pas d'autre mot pour désigner la douleur à chacune de ses cicatrices, à ses tempes aussi. A son crâne entier, comme si la barre de fer y ayant laissés ses marques menaçait de frapper encore.
Pour le moment, la douleur n'était que celle d'une ombre, d'une menace. Parfois, cela n'allait pas plus loin, d'autre fois cela empirait.
La jeune femme ne refusait aucune mission pour autant, écouter la douleur c'était ne plus rien faire. Elle essayait de s'en convaincre, trop fière, trop seule, trop elle aussi pour se permettre de baisser les bras un seul instant.
Certaines choses étaient ainsi, plus difficiles que d'autres, plus douloureuses. Se regarder dans un miroir, s'arrêter de fuir, de courir.
De chercher.
Tourner les yeux vers les autres pour accepter de vivre, accepter aussi ce qui était perdu, ce qui le resterait. Ce qui avait été et ne serait plus, peu importe le ciel, peu importe la planète.
Dune ne se souvenait pas de celle l'ayant vu naître et fuyait trop vite, trop fort, trop loin pour se poser la question. Qu'importe...

On l'avait payé pour deux choses ce soir : un renseignement, et puis de la maladresse. La maladresse, Dune pouvait en avoir. Parce que ses malaises n'étaient pas que douleurs, parce que ses malaises pouvaient aussi devenir une perte de contrôle monstrueuse, juste monstrueuse. La jeune femme n'en parlait pas, le cachait derrière un caractère fantasque, sauvage.
Fantasque et sauvage, Dune l'était réellement. La seule chose qu'elle feignait de posséder sans qu'il n'en soit rien, c'était le courage.
Son coeur ne savait bien murmurer qu'une seule chose : qu'importe, oui, qu'importe?
Qu'importe de trahir, de toujours fuir?
Bah...

Sa cible, c'était une femme, plus précisément ce que possédait une femme. Un instant, Dune était à l'extérieur puis, l'instant suivant, dans l'appartement luxueux de sa victime. Rentrer n'était pas toujours le plus difficile, quoi qu'en dise les holo-romans d'aventure. “Comme avec les femmes”, lui avait déjà dit l'homme à la moustache. “C'est pas rentrer le plus dur, c'est bien faire le travail une fois que t'es dedans!”. Son  ami imaginaire... Elle le voyait comme une hallucination, rien de plus, une séquelle invisible de ses blessures encore une fois. Un ami imaginaire et beauf mais qui n'avait pas forcément tort.
Parfois, elle pensait à lui. Ca occupait un peu sa propre solitude, il y avait des choses bien dangereuses qu'un simple mirage dans cette foutue galaxie.
Et voilà, Dune se déconcentrait encore. La mission, juste, la mission...
Trouver l'adresse d'un entrepôt dans les papiers de la dame (“vous savez lire?” avait demandé son client. Dune ne se mit même pas en colère, il avait raison de vérifier si une partie du job consistait à fouiller des papiers) et briser quelques pièces.
En entendant ça, la jeune femme avait failli refuser.
Jusqu'à ce qu'elle comprenne.
La plupart des oeuvres d'art chez sa future victime, étaient fausses...
Raison pour laquelle la dame était prise pour cible d'ailleurs : un ancien associé qu'elle avait escroqué avec de la camelote. Le plan pour lui était simple : récupérer les vraies oeuvres dans l'entrepôt, puis ridiculiser sa victime en la faisant victime d'un cambriolage qu'elle ne pourrait déclarer sous peine de montrer que ses trésors étaient faux.
Dans la vie parfois, on récoltait ce que l'on semait...
La propriétaire n'était pas là, son client le lui avait affirmé :“dans une cantina quelconque avec un giton prêt à la besogner”, avait-il ajouté. Là encore, de la rancune : certaines personnes n'arrivaient pas à pardonner à celles avec qui elles avaient un jour couché. Face au regard éloquent de la jeune femme, l'homme s'était fendu d'un sourire “je lui pardonne de coucher avec son mari, pas avec d'autres.”
Vous ne lui pardonnez pas non plus de vous avoir baisé, vous, songea-t-elle. Parfois, la jeune femme se révélait aussi beauf que son ami imaginaire. Aussi beauf, moins moustachue même si, comme toutes brunes, Dune devait se servir de la pince à épiler.

En attendant, Dune s'en donnait à coeur joie, brisant tout ce qu'elle reconnaissait comme faux. La jeune femme avait l'oeil, savait reposer une pièce lorsqu'un doute subsistait. Avant même sa venue, l'endroit était dans un état...particulier. Ainsi, sur les étagères, entre deux vases et une statuette, Dune trouva une palette de maquillage. Bon, soit...
A présent, le sol était jonchelé de bris et de tessons. Quelque chose dans les ombres bougea et avant même de comprendre, la voleuse lâcha la boîte aux poudres multicolores.
Celles-ci explosèrent au sol avant de voleter dans l'air, s'accrochant à sa peau, à ses cheveux.
Leurs cheveux.
Il y avait un homme devant elle, nu, armé.
Oh.
Ils se faisaient face, Dune avait cette foutue poudre sur le visage un peu, lui, dans ses poils de torse.
Sa moustache.
Et l'obscurité jouait des tours cruels certainement: ce qu'elle avait devant elle c'était un garde juste (qui se tapait son employeur, certes, mais pourquoi pas?), et il avait une moustache et...
Et tous les hommes à moustaches ne pouvaient être celui qu'elle hallucinait parfois. L'homme qui jurait avec cet accent étrange, Dune s'amusait parfois à l'imiter devant des clients. Ca les intimidait, ça la faisait paraître plus dure, plus courageuse.
Elle jura comme lui elle l'avait entendu jurer plein de fois. Un réflexe idiot, rien de plus... “Puta!” De toutes manières, que dire de plus? ”J'ai un ami imaginaire qui te ressemble”, oui, elle pouvait dire ça...
Dire ça et le pointer d'une arme elle aussi.
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Ian Frey
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Dim 28 Juil - 18:00
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WALK
IN THE
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Les premières gouttes glissent sur le verre froid, légère bruine qui caresse comme avec mollesse les grattes ciels de la ville. Les speeders disparaissent dans le brouillard sans renoncer à leur vive allure, seuls les phares colorés  trahissent leur présence dans la noirceur de la brume.

Derrière le calme des fenêtres, une véritable cacophonie règne dans l'obscurité de la pièce. SBLIM! BOOM! CRAC! Débris de verre et autres œuvres d'art -très très laides-, draps qui s'arrachent et se déchirent, cri féminin de peur mêlé à de la surprise et Ian qui s'éclate le cul par terre tout en injuriant toute sa famille dans sa chute.

La lumière s'allume brusquement, blanche, aveuglante, éclairant le décor cocasse et catastrophique de la chambre. La scène tombe dans un silence confus, où tous les protagonistes semblent se dévisager chacun leur tour. Le visage de son adversaire le frappe de plein fouet. ATCHOUM! Le contrebandier s'essuie d'un revers de main, étalant encore plus la poudre irisée sur son visage. A côté de lui, son amante pour une nuit tente de se couvrir avec ce qui reste des draps - qui étaient hors de prix-, la voix étouffée dans sa gorge à la vue d'un étranger dans sa demeure.

Une silhouette fine et élancée, des boucles brune gracieuses bien que tâchées par du fard rose criard, les yeux brillants et la peau qui semble aussi douce que dans ses moments d'ivresse. ATCHOUM! Et Ian revient à la réalité. Il commence même à se rendre compte qu'il a froid, sans doute à cause du manque de tissus couvrant son corps. Encore endolori, il peine à se relever tout en visant sa cible présente dans l'encadrement de la porte -le tout sans aucune gêne bien sûr-. Dehors, la bruine s'est transformée en averse.

“Puta!” Un cargo semble lui être passé dessus. "p-u-t-a" C'est qu'il est très rare que sa langue maternelle soit parlée dans le coin. Derrière lui un petit bruit aigu lui rappelle la présence de son amante. “J'ai un ami imaginaire qui te ressemble” qu'elle ajoute, avec une nonchalance déconcertante.

Maldita sea C'est qu'il commençait à se croire fou.“Ah on se connaît, chica ?” Un sourire étire sa bouche et ses yeux cherchent une réponse dans le regard de la jeune femme. “Car j'étais très occupé tu vois...” il se racle la gorge “et là chica tu casses un peu l'ambiance.” et dans un geste vif il désigne Lara, toujours tremblante dans les draps. Il a cet accent à couper au couteau qui participe à son charme et qui a toujours son petit effet au près des femmes.  “J'imagine que t'as pas là pour faire un strip-tease ?”

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Dune Peake
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Dune Peake



Lun 29 Juil - 16:15
WALK
IN THE
SHADOWS
Son sourire est féroce, à l'intérieur d'elle-même son coeur se noie, mais de quoi? Elle pense à la fierté et aux adieux, elle pense au son de la pluie. L'arme est droite, Dune ne tremble pas. Ils se regardent les yeux dans les yeux, et les blasters qu'ils tiennent se regardent eux aussi les yeux dans les yeux. Une odeur de plasma à venir, de mort peut-être. Elle ne le connaît pas, Dune, mais elle sait sa voix à lui, son visage. A présent ils sont ensemble, comme deux ennemis et un frisson secoue la jeune femme. ”Tu l'as laissé voir ton tatouage?” Lara étouffe un soupir indigné, s'étrangle presque. Ca fait rire Dune, elle s'amuse, se sent vivante.
Est heureuse.
La jeune femme s'approche un peu de l'homme. Elle le sait capable de tirer et l'accepte. Elle le sait capable d'être sincère également pour le trip-tease, mais Dune n'est pas venue pour cela. ”Tu m'as déjà vu plus que nue”, murmure-t-elle de manière à ce que Ian seul puisse l'entendre. Se souvient-il de la jeune fille au crâne défoncé, se souvient-il du sang, des cicatrices hideuses qui en naîtraient ou bien oubliait-il Dune sitôt que ses yeux se détournaient d'elle? Elle, elle le porte en elle toujours, ne pense pas forcément à lui mais a quelque chose du contrebandier dans les veines. Quelque chose qui pourrait tout aussi bien être une malédiction ou un poison.
”Retournes-y” Dune rit presque en prononçant ces mots. ”Retourne à elle, à tes occupations. C'est une manière agréable de passer le temps quand on se fait cambrioler, non?” et Lara est le genre de femme qu'il est facile d'aimer non pas de coeur mais du moins de corps.
Sans compter que cette cruche a plus de seins que Dune. Beaucoup plus... ”Si t'étais un ami, tu la ferais grimper aux rideaux jusqu'à ce qu'elle oublie tout de ma venue, mais t'es pas un ami.” Sa main, celle qui ne tient pas l'arme, trouve l'autre main du contrebandier. Pour un instant il n'y a que ce contact étrange, chair contre chair, presque pudique, presque sincère.
Et quand les doigts de Dune se retirent, le sourire de la jeune femme est une victoire.

”Elle t'a fait enlever tes habits, voyons si moi je suis assez forte pour que tu les remettes?” Et, vive comme quelque félin exotique, elle bondit en arrière, saisit le sac où déjà repose un butin et lève jusqu'à la lumière, la chevalière qu'elle vient de piquer à l'homme. Aussi fugace qu'une ombre, Dune se précipite par la fenêtre toujours ouverte et gagne les toits. L'air de Coruscant est comme un coup de poing à ses poumons capable de la déchirer de l'intérieur. Elle grimpe haut, toujours plus haut sans savoir si elle est suivie, sans savoir si elle en a envie.
Un ami imaginaire bien vivant, on fait quoi quand ce genre de choses nous arrive?
Peut-être qu'elle est folle, tout simplement, peut-être qu'il n' a rien de plus? Que l'homme qu'elle vient de mettre au défi n'est pas celui qu'elle croit...
Elle repense à sa voix, à l'accent qu'il se fiche de montrer. Petite fille, Dune se rappelle qu'il l'avait surnommé ainsi tout le long de son agonie pour l'aider à tenir le coup, à tenir encore. Petite fille...
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Ian Frey
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Ian Frey



Jeu 31 Oct - 15:38
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WALK
IN THE
SHADOWS
L'averse martèle avec véhémence les carreaux et le tonnerre résonne contre les parois humide de la chambre. Parfois un éclair perce le ciel de Coruscant d'une lumière aveuglante. Silence infernal et migraine qui commence à peine. Elle le regarde avec un sourire carnassier accroché à ses lèvres de poupée, les joues toujours tachées de rose, ses longs doigts fins crispés sur son arme. Elle semble prête à tirer si elle n'obtient pas ce qu'elle veut, mais Ian n'y prête pas attention. Trop de monde l'ont menacé sans jamais lui tirer dessus, pense t-il surement.

”Tu l'as laissé voir ton tatouage?”  Qué ?! Lara semble avoir perdue sa voix, ses petites mains décorées de pierres serrant de plus en plus les draps satinées contre elle. Un air satisfait sur ses lèvres carmines, l'inconnue s'approche de lui lentement, comme si l'arme pointée sur elle n'était que poudre aux yeux. ”Tu m'as déjà vu plus que nue”  Un sourire se dessine sur le visage sale de l'homme. Il est toujours très facile de le faire sourire à vrai dire, surtout si on parle d'être à poil. Mais il comprends bien qu'elle sous entends autre chose et que c'est sans doute pour qu'elle n'a plus rien à arborer sur son petit minois qu'une moue renfrognée. La jeune femme n'est qu'à quelques centimètres de sa figure. Elle expire, souffle chaud qui glisse le long de la nuque à la manière d'un serpent. Il frissonne.

”Retourne à elle, à tes occupations. C'est une manière agréable de passer le temps quand on se fait cambrioler, non?” Lara essaye de dire quelque chose mais est arrêtée par la main de son amant, levée vers elle en signe de garder le silence. Ian réponds à la femme par un raclement rauque. ”Si t'étais un ami, tu la ferais grimper aux rideaux jusqu'à ce qu'elle oublie tout de ma venue, mais t'es pas un ami.” Si proche, trop proche. Comme un serpent docile, son ennemi glisse sa main sur la sienne. Le contrebandier sent le piège se refermer sur lui. Touché brûlant contre sa chair froide,  mains hésitantes qui se frôlent, la pulpe de ses doigts caressant ses veines un instant avant de se rétracter. La chaleur se dissipe avec rapidité, ne laissant qu'un étrange vide à la place, comme si sa main était tout à coup plus légère.

”Elle t'a fait enlever tes habits, voyons si moi je suis assez forte pour que tu les remettes?” Il veut rétorquer quelque chose mais Dune a d'autres idées. Elle est rapide, cette gamine. Trop rapide. Le contrebandier aurait pu tirer cent fois et aurait même eu le temps de finir ce qu'il avait commencé. Mais non. Le regard braqué sur ce qu'elle vient de lui dérober, Ian ne peut afficher qu'un air bêta sur son visage sali.

“Mierda mierda mierda !” Et Dune a déjà filé par la baie vitrée. Tandis que son amante le submerge de questions, il attrape son vieux pantalon étalé sur le sol et l'enfile à la vitesse de la lumière avant de gagner du bout des doigts ses bottes. Comme un fou, il saute sur un pied pour mettre sa deuxième chaussure, ne laissant passer dans sa gorge que des grognements et autres injures presque inaudibles et passe à son tour sur les toits.

A l'extérieur, le ciel lui crache au visage sans aucune gentillesse. Il n'a qu'avec lui son arme et une détermination certaine de retrouver l'inconnue. La pluie est glaciale et l'air froid s'engouffre tel un poignard dans sa gorge à chaque fois qu'il inspire. Ses mains glissent sur les barreaux de l'échelle qui mène aux terrasses des autres bâtiments mais il arrive finalement à escalader la façade malgré l'orage. Jamais aucune gamine ne lui avait volé quelque chose, encore moins sa bague et Ian ne tenait pas à beaucoup de choses dans la vie, hormis ce bijou de famille.

Plus loin, la voleuse se dirige vers les balcons vitrés des appartements de luxe. Il la suit, les cheveux écrasés sur son visage par le déluge, passant de temps à autres sa main prise par son arme pour lui dégager la vue. Elle est rapide mais Ian est endurant, il s'approche, encore, plus près. Il saute les murets sans grande difficulté et il touche presque du bout des doigts ses cheveux bouclés avant de lui sauter dessus, l'arme de la jeune femme disparaissant sous les lames d'une grille d'aération. Ian ne sait si c'est le choc ou le poids des deux ennemis qui fait voler en éclat le verre. Le sol vitré se dérobe sous eux et les deux corps atterrissent plus bas, interrompant la petite fête s'y déroulant. Il y a des mouvements, des cris, des pleurs d'un bébé accroché aux bras de sa mère et l'eau qui commence à pénétrer dans l'habitacle. Il se redresse, la tête secouée par le contact brutal avec le sol.

Il cherche des yeux son arme sans succès. Putain de merde. Ses pupilles se fixent sur Dune et il se met à chercher sa bague, sans aucune gêne à tâter ses vêtements et son corps sans aucune pudeur ou douceur. On peut lire son angoisse et sa rage sur son visage, tailladé par endroits, bleuté par d'autres. “Chica, rends. la. moi”.

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Dune Peake
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Dune Peake



Mar 5 Nov - 17:54
WALK
IN THE
SHADOWS
Elle était à terre, là, sous lui, et la pluie ne cessait de dégouliner depuis ce foutu ciel. Alors Dune pensa à une autre averse, à des blessures qui auraient pu la tuer tandis que l'eau emportait son sang en des rigoles étranges loin, beaucoup trop loin d'elle.
La première fois qu'elle l'avait entendu, la première fois qu'elle l'avait vu, lui. Ca tordait le coeur de se rappeler l'homme qu'elle pensait porter simplement dans sa tête. Ca tordait le coeur tandis que lui, il lui tordait les vêtements, la peau, comme l'idiot de fou égaré qu'il était.
Alors bien sûr, la jeune femme se redressa un peu.
Passé la colère, passé la mélancolie, il restait des mains sans chaleur sur elle. Des mains qui cherchaient.
Une drôle de nuit, une nuit sans étreinte...
Combien de choses s'enfuiraient et s'oublieraient encore avant l'aube?
Ses yeux à elle étaient sauvages tandis qu'elle regardait l'homme, qu'elle le voyait lui, son visage rempli d'émotions brèves, multiples. S'il ne tenait à personne il tenait au moins à quelque chose...
Heureux homme...

”Sinon, tu me tues?”Il pouvait le faire, oui. Autour d'eux, des murmures, les pleurs d'un enfant.
Du coup de l'oeil, comme l'on voit juste les spectres et les ombres, Dune aperçut le canon d'un blaster. Elle s'élança alors, Ian contre elle, pour se mettre debout, hors de portée de tir.
Comme une promesse, elle attrapa la main du bandit, la serra. Entre les deux paumes, la bague et si Ian lâchait la main de Dune,alors il pouvait dire Adieu au bijou.
Parce que pas facile de rattraper quelque chose à terre, parce que pas facile de reprendre un trésor tandis qu'on vous tirait dessus.
Une dernière fois, la jeune femme échangea un regard avec l'homme torse nu. D'un bon coup d'épaule, elle défonça la première porte sur son chemin, avisa une fenêtre et repartit sous la pluie battante, les cris des gens, le souffle d'un homme qui la suivait.
Le souffle d'un homme qu'elle tenait.
Qui existait vraiment.
Et lorsque enfin ils furent en sécurité à nouveau dans un endroit quelconque, ses doigts se décrochèrent du contrebandier. Par un mouvement invisible, elle lui avait remis la chevalière à nouveau et quelque chose en Dune regretta de ne posséder elle aussi un bijou précieux. ”Tu as ta bague mais je ne repars jamais sans rien.”, gronda la jeune femme d'une voix grave.
Une menace étrange dont elle drapait l'homme, ou bien une fatalité, qui sait? Et il pouvait la tuer là, maintenant, tout de suite.
Avec le sang sur son visage depuis leur chute, le sang que même la pluie n'avait pas effacé.
La violence, l'un comme l'autre ils se baptisaient à cela.

Je connais ta voix, chacune de tes insultes...

Sa main à elle était nue désormais tandis que Dune la levait assez haut pour effleurer la joue du pilote. Cette fois-ci, il n'y avait personne pour les regarder : aucune maîtresse, aucun ennemi, et cela était du bout des doigts qu'elle le touchait réellement.
Comme un fantôme.
Comme par tristesse.
Comme par peur..
Peur, quand bien même le visage de la jeune femme était impassible et féroce tout à la fois. Le bruit de la pluie dans ses oreilles, peut-être était-ce juste un souvenir, peut-être était-ce réellement la tempête là au dehors.

”Alors, hombre, je suis folle et tu m'as jamais vu c'est ça?” Ca y est, Dune souriait enfin
Et parfois, quand les injures n'étaient pas assez, l'homme devenait simplement silence. S'il faisait cela, s'il se détournait d'elle sans mot aucun, alors Dune prit conscience qu'elle pouvait en mourir.
Qu'elle pouvait survivre aussi et rêver de lui à nouveau avec bien plus de cruauté cependant, bien moins d'espoir aussi.
Avec un peu plus de courage, elle lui demanderait de dire son nom à elle car il le connaissait. Car il le lui avait demandé toutes ces années plus tôt alors qu'elle agonisait et qu'il était là, dans sa tête, à côté d'elle aussi comme un fantôme. Qu'il était là à lui parler, l'encourager, la consoler.
L'empêcher de mourir.

”Ou bien je parle au vide et tu n'es pas là, tu n'as jamais été là.” Si ses yeux brillaient un peu trop, c'est que la jeune femme s'empêchait de pleurer. Si ses lèvres s'étiraient encore pour sourire, c'étai qu'elle s'empêchait de mordre, de gronder tout autant.
Idiote...
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Ian Frey
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Ian Frey



Dim 17 Nov - 21:44
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IN THE
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”Sinon, tu me tues?” Ses paroles s’échappent de sa bouche peinte de pourpre, ses yeux accrochés aux siens dans le brouhaha de la scène. Confusion sur son visage. Fatigue. Il n'a rien à lui répondre, lui qui a toujours réponse à tout. Il veut lui dire que Oui, je te tue chica. Mais aucun mot ne sort de sa gorge. Peut-être. Sans doute ? Son corps glisse d'entre ses doigts de goujat qu'il est. Un premier tir. Que Ian n'a pas vu venir. Puis un deuxième, qui le frôle presque. Les rôles s'inversent et elle l’agrippe. Au creux de leur mains couvertes d'entailles, un petit souvenir froid qu'il reconnaît. Elle le tient avec fermeté, quitte à enfoncer ses ongles dans la chair. Touché presque désespéré. Il jure intérieurement, l'appelle, mais dans le bruit ambiant, les tirs, la pluie et l'orage, aucun mot ne semble l'atteindre. Il lui tire le bras, en vain, elle semble possédée par une énergie démesurée. Il tâte de son autre main son étui de blaster encore fixé à son pantalon pour ne trouver que du vide, il aurait tant voulu répliquer, mais non. Dune l'emporte dans une danse effrénée, une valse même, une valse infernale tandis que les tirs sifflent au dessus de leur têtes.

Folle gamine. Elle s'élance hors de la pièce, fracasse les meubles qui sont sur leur passage -et la porte aussi-. Ian n'est qu'un vieux pantin désarticulé qui ballote derrière elle. Lui et son air bête. C'est toujours amusant pour lui de voir une femme casser des choses. Cela lui rappelle ses ex-femmes. Quand le silence s'installe dans leur fuite, on peut entendre la voix cassée du contrebandier crier au loin. “Désolééééé !”. Désolé ? Pas le moins du monde, mais il a toujours besoin d'en faire des caisses.

Un sourire éclaire à nouveau son visage de bandit, bien qu’abîmé par leur chute. Il se laisse emporter par elle, silhouette fantomatique mais doigts toujours prisonniers des siens, comme si destiné à les tenir. Si il n'a jamais été très superstitieux, il commence néanmoins à se poser des questions. Il finit par la rattraper et à se mettre à sa hauteur tandis qu'ils courent sur les toits. Seuls, pour l'instant. La pluie ne se lasse pas de tomber sur le paysage pollué de coruscant mais l'orage a fini de gronder sur leurs têtes. Un abri, enfin. Leurs pas ne résonnent plus dans la nuit et Dune s'arrache de la main de l'homme.

”Tu as ta bague mais je ne repars jamais sans rien.” En effet, Ian peut à nouveau la contempler sur son doigt, comme si elle 'avait jamais été jamais dérobée. Et sa colère s'évanouit. Mais Dune arrache son regard en un instant alors que  les derniers mots de sa phrase quittent ses lèvres. Ian a toujours un petit faible pour les femmes qui lui résistent. Ou le menace. Il esquisse un rire. Irréelle, voilà ce qu'elle est. Un fantôme qui s'agite dans ses rêves et ses ivresses. Parfois dans ses cauchemars.

Irréelle présence qui est pourtant bien réelle. Le visage impénétrable trahi par son regard qui cherche des réponses. Sa voix est la même que dans ses souvenirs, à l’appeler dans la nuit. Et dans ce silence étouffant, un touché brûlant contre sa joue. Il tremble de froid. ”Alors, hombre, je suis folle et tu m'as jamais vu c'est ça?” Il se contente de la dévisager, comme si apprendre par cœur les détails de son visage rendrait les choses plus réalistes. C'est toujours aussi étrange pour lui de l'entendre utiliser sa langue natale. Oui, elle est folle cette gamine. Et il aime ça. Malgré leur rencontre fracassante, son vol toujours impuni et sa répartie acerbe, il a un faible pour les femmes avec du caractère.

”Ou bien je parle au vide et tu n'es pas là, tu n'as jamais été là.” Un sourire en coin apparaît. Et comme pour lui prouver qu'elle a tort -et ce le prouver à lui même- il agrippe sa paume de sa main blessée arrêtée sur son visage. Comme une ombre silencieuse, son autre main glisse vers le corps de la jeune femme pour finir sa course sur ses hanches, l'approchant dans un geste vif contre lui. Le bandit s'approche de son visage. Bruissement de tissus presque imperceptible.

Spank! Le bruit résonne dans l'étroitesse de leur cachette. Sa main repose à nouveau sur sa fesse, avec plus de douceur, esquissant à nouveau un rire. Ça, c'est pour m'avoir volé ma bague chica. Qu'il dit d'un un ton sérieux. Il abandonne les courbes de son bassin pour son visage, dans un mouvement lent, longue torture, qui s'attarde quelques secondes sur son cou découvert. Mais qui es-tu gamine, j'aurai juré t'avoir vu dans un rêve. Son timbre est désormais plus doux, presque comme un chuchotement. Souffle chauds qui se mêlent. Dune. Silence. Tu me dois un deal chica.

Bruits de pas effrénés pas loin. Echos des voix des gardes dans l'immensité du toit et Ian qui couvre la bouche carmine de Dune. Ils sont partis par là ! Y'a du sang, ils sont là ! Et les rôles s'inversent à nouveau, le contrebandier attrape la main de voleuse et l'emporte avec lui tandis que les tirs de blaster finissent leur course tout près d'eux. Un muret, un autre, ils prennent de la distance malgré la pluie et le froid. Une fenêtre ouverte non loin. Il escalade et aide Dune à grimper dans la pièce avant de fermer le carreau. Ils passent une porte, une deuxième avant de se retrouver sur un palier sans croiser personne. Chance. Des escaliers. Il fonce sans réfléchir, quitte à sauter quatre par quatre les marches de marbre. A la sortie de l'immeuble, plusieurs bars et restaurants mais Ian a son idée en tête. Une enseigne lumineuse rose éclatante, des filles en petite tenues qui font vitrine, l'endroit idéal pour disparaître. Gamine, couvre toi les yeux ! Qu'il dit en plaisantant. Et il ajoute un clin d’œil avant de pénétrer dans les lieux, comme pour l'inviter.

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Dune Peake
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Jeu 21 Nov - 20:50
WALK
IN THE
SHADOWS
Il prononça son nom et cela avait pour elle la même douleur qu'un baiser. Alors toutes les larmes que Dune portaient au coeur parurent sécher un peu quand bien même elles brillaient encore au coin de ses yeux. Quelque chose de féroce restait en elle, une rage, un désir de violence. Le goût du sang était dans ses narines, l'envie de se défaire soudain, de le repousser. Elle avait peur et lui, lui face à elle, avec ses grandes mains et son souffle rauque.
Lorsque ce grand imbécile l'avait frappé sur la partie la plus noble de son anatomie, Dune s'était contentée de montrer les dents et il y avait un peu d'un sourire dans ce geste.
Après il avait parlé enfin lorsque la jeune femme s'était cru prisonnière d'un silence. Des choses à dire, des mots à faire, la voix de Ian qu'elle entendait non plus au creux de son coeur mais au creux de ses oreilles.
Il la touchait, elle le laissait faire quand bien même ses muscles restaient tendus et que la jeune femme semblait prête à bondir au moindre souffle de trop. Il y avait deux manières de sauter cependant, une pour s'enfuir, l'autre pour au contraire se réfugier dans ses bras à lui.
Ses bras qui n'étaient pas un refuge mais un danger.
Il y avait toujours deux manières de sauter....
Elle ne lui devait pas un deal mais sa putain de vie. S'en rappelait-il, l'avoir consolé ainsi qu'il l'avait fait ou bien Dune n'était-elle qu'un souvenir de plus, un souvenir de trop?

Elle secoua la tête, yeux sombres, et ses mains étaient posées sur les épaules du contrebandier dans un début d'étreinte. Sous la peau, les muscles, elle les sentait et cela lui déplaisait peu. ”Ah bon, je ne t'ai gâché qu'un seul rêve?” La jeune femme ronronnait presque comme à chaque fois qu'elle se préparait à mordre. ”Mince, j'aurai préféré hanter ceux d'un wookie...”
Il lui faisait tourner la tête, cette sale enflure. Sa manière de sourire, comme s'il le faisait et en même temps le faisait pas, sa manière de la regarder avec des souvenirs et les yeux vides tout à la fois. Arrête, recommence, voulait lui dire Dune sans se décider vraiment. Continue...
Elle avait déshabillé des gens (des hommes) pour bien moins que ça, dans des endroits bien plus fréquentés aussi. Dune, enragée de vivre, enragée d'amour. Cet homme là pourtant, elle ne saurait rien enlever de lui...
Une voix vint tout gâcher, ou peut-être les sauver l'un de l'autre. De nouveau on leur tire dessus, et pour une demie seconde, tandis que Ian lui prend la main, Dune se sent autre chose qu'une petite fille perdue.
Elle courut derrière lui, essoufflée et agite tout à la fois. Elle courut tout en lui piétinant son ombre et il ne sembla pas lui en tenir rigueur. Il l'emportait sans la lâcher, de la même façon que Dune avait fait quelques minutes auparavant. Sauf que cette fois-ci, il n'y avait pas de bague en otage, pas vraiment...
La course les conduisit devant une maison close. Ferme les yeux, lui dit l'homme... Alors, parce que Dune était Dune, comme par défi à ce qui n'était qu'une simple boutade, elle obéit et la main de la jeune femme se glissa un peu plus dans celle de Ian.

”Alors guide-moi, je te fais confiance pour préserver ma pureté” Parce que elle aussi, elle savait lancer des défis idiots.
Ainsi, la cambrioleuse ne vit rien de l'intérieur du bâtiment. Elle entendait le rire des femmes cependant, crut même reconnaître des voix saluer Ian par son nom. ”Tu sembles être un étalon plutôt prisé, dis-moi.”
Elle, ça la faisait rire. Des tissus la frôlaient, des corps s'écartaient sur leur passage sûrement et Ian continuait à lui tenir la main.
Avec l'amertume dont elle ne se séparait jamais vraiment, Dune attendait qu'il la lâche et l'abandonne, qu'il disparaisse. N'était-ce pas ce qui allait se passer après tout?
Une marche que, yeux toujours fermé, la jeune femme n'avait pas pu voir, bondit soudain sous son pied. Avec un juron capable de faire rougir le plus salaud des contrebandiers, Dune s'étala par terre sans grâce aucune.
Pendant ce temps, des voix chuchotaient car on les connaissait de réputation tous les deux : que faisaient les deux serpents les plus sournois de la galaxie, mains dans la main comme cela? Les temps étaient-ils si mauvais? Pauvre Force, Pauvre Galaxie...
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Ian Frey
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Dim 19 Jan - 0:01
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WALK
IN THE
SHADOWS
 Il y a les bruits, les chuchotements, la musique entêtante et les lumières qui dansent et teintent parfois leur silhouette. Les corps se redressent de leur dossier, posent leur verre, se tournent vers les nouveaux arrivants. On murmure, se penche. Les lueurs carmines serpentent sur leur corps. Ian redresse d'une main son pantalon qui semble vouloir glisser en permanence de ses hanches. Un peu de sang s'échappe de son nez. Un visage qui semble tout sauf amical, ruiné par les coups de ses assaillants et fatigué de sa fuite.  Ian connaît l'endroit comme sa poche, malgré son manque de prestance et sa réputation.

Un coup d’œil vers Dune et à nouveau un sourire veut bien s'installer sur son visage. "Alors guide-moi, je te fais confiance pour préserver ma pureté". Il esquisse un rire. Il aime les femmes joueuses, c'est bien connu. "Chica, fait avaler ça à quelqu'un d'autre" Malgré la lumière tamisée, certains habitués semblent les avoir reconnus. Une femme l'interpelle dans son dos tandis qu'une autre, une grande twi'lek aux tatouages impressionnants -qui travaille dans le club- pose son bras sur son épaule d'un air nonchalant.

"Chéri, qu'est-ce que tu as encore fait mmh?" C'est la phrase qu'elle chuchote  au contrebandier, tout en gardant son plateau surchargé en équilibre sur son autre bras avec une aisance déconcertante.
"Cette fois ci rien, promis!" Elle ricane en guise de réponse, son sourire dévoilant deux canines pointues au bord de ses lèvres peintes de noir. "Et qui est cette demoiselle ?" Il marmonne quelque chose en twi'leki et la jeune femme se met à rire.

”Tu sembles être un étalon plutôt prisé, dis-moi.” Le contrebandier ricane, adressant un dernier clin d’œil à la twi'lek, déjà affairée à une autre table. Ian se retourne à nouveau vers Dune avant de poursuivre son chemin vers le fond du club. Ils se heurtent à d'autres personnes, il faut dire que la maison est pleine à craquer. Sur la musique aux sons électroniques étranges, les corps se mouvent lentement les uns sur les autres. Parfois des regards se posent sur Ian et Dune sans grande conviction, sans vraiment les regarder.

A côté des escaliers, de grandes estrades ou plusieurs danseuses rythment la soirée à coup de déhanchements et positions lascives. Ian passe en premier, enjambant la première marche tout en fixant ses yeux d'ébène sur une des danseuses. Derrière lui, Dune, toujours accrochée à lui par sa main tombe magistralement sur le sol du club.

Hein ? C'est qu'elle sait jurer cette gamine. Et fort. Mais pas le temps pour des excuses, c'est à ce moment précis que l'un des gardes entre dans le club à la recherche du contrebandier et de la voleuse. Ian s'empresse de relever Dune avant de glisser derrière le rideau écarlate et de pousser Dune hors de la vue des gardes. Ils sont là, à l'entrée. Car Ian le sait, il ne tardera pas à être rejoint par son acolyte et bien d'autres encore. A l'entrée, le garde scanne de son regard sombre la pièce bondée avant d'interroger les clients.

Derrière le rideau, Ian tient encore fermement la main de Dune. Fantôme.   On va devoir se séparer chica, on est trop facilement repérable. Je vais pas trop te manquer ? Et c'est qu'il sourit en plus le connard.
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Dune Peake
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Mar 21 Jan - 19:18
WALK
IN THE
SHADOWS
Dans les doigts qu'elle serrait, Dune pouvait entendre le coeur d'un autre. Elle ne savait pas si la mélodie était différente de celle dans sa propre poitrine, n'avait jamais écouté vraiment à quoi ou pourquoi le sien battait.
Elle ne rouvrit les yeux que lorsque l'homme la releva de sa chute. Ian, à présent le prénom dansait dans son esprit et tout aurait pu être mieux, tellement mieux que ce qui se passait maintenant.
Marcher d'erreurs en erreurs comme d'autres tomberaient sauf que eux hé bien ils restaient debout. Ils fuyaient aussi, dans la même direction pour le moment, cela ne durerait pas.
Dune avait entendu les murmures et les conversations, yeux fermés alors que le contrebandier la guidait. A présent ils étaient côte à côte, ses paupières à elle n'étaient plus closes. Elle ne lui demanda pas ce qu'il avait dit quelques instants plus tôt, ni pourquoi ni comment. Des choses vécues, des souvenirs à lui qui n'étaient pas des souvenirs à elle. Un instant, Dune se sentit étrangère de Ian.

Qui est cet homme qui marche avec moi, qui fuit avec moi?

Et l'instant suivant, il lui sebla plus proche qu'un frère ne le serait jamais ou que n'importe lequel des amants ayant murmuré son nom. Les choses étaient ainsi....

Ian...

Dissimulés tous deux derrière le rideau épais, ils resttaient esclaves de chacune des secondes écoulées. Des ennemis proches, un temps imparti, les mots de l'homme aussi : on va devoir se séparer. Alors Dune plongea son regard dans celui de Ian de la même manière qu'elle aurait pu le poignarder comme cela : face à face. ”Si”, répondit la jeune femme. Cela était vrai, simple et sincère. ”Comme à chaque fois que tu quittes mes rêves.”
Sans lui, Dune se noierait de ténèbres peu importe combien elle souriait et brpulait de son propre feu, une fois éveillée.
Certains contes parfaient d'un fil capable de relier deux personnes, parfois coeur à coeur, parfois poignet à poignet. Est-ce que celui qu'elle aurait pu sentir sur sa peau pendant dans le vide malgré tout?

”C'est bien que tu souris comme ça, d'ici la fin de la soirée il se peut que je te fasse pleurer après tout.” De la connaître ou de la perdre?
Furieuse après elle-même de ce qu'elle pouvait dire (tais-toi, idiote, tais toi!) Dune quitta le refuge du rideau et partit au hasard d'un couloir. Il ne fallut pas plus de deux minutes à un gros bras pour la rattraper.
Ah, bon....la chance c'était pas vraiment ça aujourd'hui. Et vas y que le festival de coups en tout genre commençait à pleuvoir...
Le premier problème de Dune, c'était qu'elle n'aimait pas les coups, le second, c'était que par le même temps, elle faisait tout pour les attiter.
Le troisième c'était Ian, parce que Ian, vraiment.
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