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|  Mer 13 Nov - 22:01 Maybe we aren't so human
Atterrissage à Mos Taike « Salut ma belle, un individu du nom de Beros Boca est recherché activement par le BSI, il a été vu pour la dernière fois sur Tatooine, y a des chances pour que tu le retrouves pas loin de Mos Taike d’après mes infos. Il n’y a aucun doute sur la culpabilité de l’individu, je ne t’en dirais pas plus sur la nature de ses actes. Tout ce qui compte, c’est que l’Empereur veut sa mort. Retrouve-le et tu seras récompensée. »La chasseuse de primes tenait l’holocom dans le creux de sa main, elle ne connaissait pas son informateur. Seulement une image était projetée, la tête de l’homme en question. La tête de sa future victime. Fin de transmission. Ce message elle l’avait reçu à Coruscant quelques semaines auparavant, un nouveau visionnage lui semblait nécessaire avant d’atterrir à Mos Taike après avoir traversé une bonne partie de la galaxie par la piste Corellienne. Les gens présents ici venaient essentiellement se battre entre eux ou parier pour ceux qui se battent entre eux. C’était un spectacle déplorable, mais assez satisfaisant pour ceux qui n’avaient pas peur de voir du sang couler à flot sans que ceci n’ait vraiment de sens. C’est en se rendant au Colisée qu’elle démarra ses recherches, observant le public avec attention, scrutant chaque visage scrupuleusement pendant quelques heures. La foule était en délire, on pouvait entendre des hurlement d’encouragement, de déception, de joie. On pouvait voir des poings levés, des visages couverts de honte, des visages enfouis qui semblaient brisés par les défaites. Personne ne correspondait à l’hologramme. Ou te caches-tu Beros ? pensa-t-elle en quittant le Colisée dissimulée dans la foule. Elle n’avait plus que deux bâtiments à vérifier : l'enclos des esclaves et la taverne. Pourquoi ne pas commencer par l’enclos des esclaves ? se dit-elle. Si je ne trouve personne, ça me fera une bonne excuse pour terminer ma quête autour d’un verre.Après un court trajet à pied elle se retrouvât aux abords de l’enclos. Cette misère la répugnait, des tonnes de personnes enchainées. Dire que j’ai failli finir comme eux, se disait-elle en observant les visages fatigués, abimés, désespérés. Un homme parmi ces déchets l’intrigua. Il était de profil, le regard perdu dans le vide. Un homme brun, cheveux mi-longs, barbe moyenne, carrure peu effrayante, Kath ne le percevait pas clairement mais il semblait se distinguer des autres. Peut-être le distinguait-elle plus clairement parce qu’il correspondait vaguement au profil de l’hologramme, peut-être avait-elle trouvé son homme. Elle devait s’approcher… L’homme en question se tourna vers elle, leurs regards se croisèrent. Il n’était pas enchaîné, il avait compris qu’elle était là pour lui, il se mit à courir, piétinant presque les esclaves meurtris, allongés sur le sol. La chasseuse sortit son blaster et tira sur l’individu, le blessant sévèrement à l’épaule. Il ne s’arrêtait pas, elle devait le poursuivre. | | | Mer 20 Nov - 19:16 Souffle court, pas saccadé, ombre écrasée par un soleil trop abrupte, Eero n'a pas l'habitude d'errer dans les ruelles de Mos Taike. Il fait chaud, sa tunique en devient inconfortable, mais qu'importe, guidé par son seul instinct pour une mission bien précise, il fait fit de l'inconfort. Il essaye de dissimuler son visage sous cette grande capuche, et erre comme une ombre parmi les passants. En pleine traque d'un sensible à la Force, Eero a la chance de sentir l'aura d'un autre en prime. Deux âmes sensibles qui errent à sa merci sur Mos Taike, voilà une bonne occasion de faire une pierre deux coups. Guidé par son instinct, il échoue dans les basfonds de la ville et plus particulièrement à l'orée du marché aux esclaves. Il était non loin du Colisée, là où l'on peut venir observer des combats entre hommes, ou avec des animaux, entre eux il y a comme un enclos où ils sont tous parqués comme des déchets. Enchainés, affamés, assoiffés certains n'avaient plus que la peau sur les os.
L'inquisiteur sent du mouvement, et prend la prudente décision de se tenir caché pour y cueillir sa proie voir les deux en même temps. Le premier est un homme, Eero le sait traqué par le BSI mais les sachant souvent incompétent, l'Inquisiteur est aussi envoyé par Vador en renfort. Le sensible pouvait être un utilisateur de la Force et le BSI ne ferait ainsi pas le poids face à lui. Le second est une femme, pas une rebelle, une qui semble être des rangs de l'Empire mais exerce un métier qui pourrait relever parfois de l'illégalité. Utilisatrice ou non elle pourrait devenir une épine dans le pied de l'Empereur, il fallait mieux prévenir que guérir...
Sentant l'homme se précipiter en dehors de l'enclos, Eero dégaine son sabre pour l'intercepter. L'effet du surprise est immédiat, arrêté dans sa course, l'homme est stoppé net dans sa course. Dégainant un pistolet blaster il commence alors à tenter de se défendre, pris dans un étau les issus sont minces... Eero dévie quelques lasers avant de finalement se retrouver à l'affronter directement. Il esquive au début, enchainant quelques parades qui l'évitent de se faire trancher un membre. Mais las d'être baladé, Eero utilise la Force de télékinésie pour bloquer ses gestes, il résiste. L'inquisiteur comprend bien vite, qu'il n'est pas un sensible comme les autres. Finalement une parade supplémentaire, et en un tour de sabre sa tête se retrouve décrochée de son corps et roule aux pieds de la jeune femme qui semble tout aussi surprise de tomber sur l'inquisiteur. Plongeant un regard sombre, ses traits s'animent d'un sourire à la fois malsain mais satisfait. La lame rouge toujours allumée, il ne fait de doute que sa véritable nature se révèle comme évidence à cette nouvelle proie, qu'il décide finalement d'aborder avec tact et douceur, sentant une Force puissante en elle. Il finit par éteindre son sabre et le ranger à sa ceinture avant de briser la glace. « Votre prime j’imagine ? Je vous l’offre… » lui dit-il pour tâter le terrain, il est bien connu que Eero avait un faible pour les sensibles dominés par le coté obscur, tel qu'il pouvait le sentir en elle... | | Messages : 274
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| Jeu 21 Nov - 23:54 Maybe we aren't so human
A proximité de l'enclos des esclaves. Courir, vite. Atteindre la cible, l’exécuter. Ces mots résonnaient si fort dans son esprit qu’elle se surprit à les énoncer tout haut pendant sa course. Les esclaves plus tôt bousculés par Beros s’étaient rapidement écartés en voyant Kath se lancer à vive allure à sa poursuite. Une grande ligne s’était tracée devant elle, un avantage non négligeable. A cet instant, il valait mieux ne pas lui barrer la route, elle était devenue aussi docile qu’une bête sauvage affamée. Certains râles se faisaient entendre, des cris d’agonie venant des corps amochés qui jonchaient le sol. Leurs conditions de vie étaient si pathétiques et la chaleur n’y arrangeait rien. Même si elle avait l’habitude de subir les variations climatiques, elle n’était pas franchement ravie de courir sous ce soleil de plomb.
Plutôt mourir que de finir comme eux, songea-t-elle l’espace de quelques secondes. Elle surprit l’individu en train de quitter l’enclos. Elle le perdit de vue quelques instants. Mais ses traces de pas trahissaient la direction qu’il avait emprunté. Soudain, un bruit reconnaissable parmi tant d’autres retentit, une espèce de vibration sourde qui ondulait au grès des mouvements. Quelque chose lui disait que Beros avait fait une rencontre incongrue. Était-ce un de ses sauveurs rescapés de la purge ? Après tout elle n’avait aucune information sur cet individu, peut-être était-ce un révolutionnaire important. Elle savait que sa course la mènerait à sa perte, il lui était arrivée une fois de se confronter à un sabre laser. C’était un combat perdu d’avance, mais la mort ne l’effrayait plus. Rapidement, elle enfourna son blaster et dégaina son double vibrolame. Le corps à corps étant l’un de ses points forts. Quelques tirs de blasters heurtèrent les murs, faisant voler en éclat les pierres de celui-ci. Kath se baissa afin d’éviter les débris qui la manquèrent de peu. En position de garde elle s’approchait prudemment vers l’origine du son. Ce qu’elle vit en premier : une tête. Beros Boca, ou plutôt ce qu’il restait de son corps. C’est avec une mine surprise que la jeune femme leva les yeux, devant elle se dressait un homme munis d’un sabre rouge. Quand ses parents lui contaient les aventures de leurs pseudos héros, les Jedis, ils décrivaient leurs sabres comme des cristaux lumineux bleus ou verts qui dégageaient une espèce d’aura de bienveillance. Ce qui émanait de cette lame rougeoyante semblait bien plus proche des ténèbres. Même si les sons l’avaient averti, il était rare de croiser ce genre d’individu, elle scrutait l’inconnu, ébahie. Cette expression qu’il portait sur son visage… Cet air ne lui était pas inconnue : La satisfaction. La satisfaction que procurait la mort d’un adversaire, le doux son de la peau qui se déchire, des os qui se brisent et des membres qui retombent lourdement sur le sol. « Votre prime j’imagine ? Je vous l’offre… »Comment avait-il… comment savait-t-il ? se dit-elle étonnée qu’il lui laisse la vie sauve et surtout qu’il lui adresse la parole avec une telle douceur. Elle avait vaguement entendu parler des capacités exceptionnelles que possédaient les Jedi cependant elle ignorait s’il s’agissait de l’un d’entre eux.
« Il semblerait… » lâcha-t-elle en faisant légèrement rouler la tête avec son pied pour distinguer les traits de son visage. « J’aurais préféré lui régler son compte moi-même mais soit. », poursuivit-elle en hochant légèrement les épaules. Elle s’accroupit et glissa la preuve dans un sac de fortune déposant pendant ce court laps de temps, son arme au sol. « La satisfaction est moins grande mais les crédits demeurent les mêmes » lui-dit-elle en se redressant face à lui, un léger sourire s’étant dessiné sur son visage. « Vous ne voulez pas la prime. Alors pourquoi l’avoir tué ? » reprit-elle. L’atmosphère était calme, cependant elle ne relâchait pas sa vigilance. | | | Ven 29 Nov - 15:52 La jeune femme semble accueillir sa violence de façon particulièrement zen et détendue. Ce n'est pas toujours le cas en ce qui le concerne. Soit on cherche directement à fuir, de peur à devoir affronter une lame rougeoyante, soit on attaque pour se laisser une chance d'éviter le trépas. La jeune femme ébahie, semble surprise dans un premier temps, elle rangea rapidement son arme, ne l'attaquant nullement, tandis que celle du ténébreux ne se dissimule pas. Il l'observe, la détaille attentivement du regard, ressent un instant son aura... Sombre, elle respire la colère, la violence, ce qui ne manque pas d'esquisser un sourire à Eero. Car plus que cela encore la jeune femme respire la Force qui la traverse sans visiblement elle n'ai su un jour s'en saisir totalement comme les jedis.
Le pied posé sur la tête décharnée de l'homme qu'elle semble poursuivre, la jeune femme confirme qu'il s'agit ici de sa prime. Elle ne semble pas plus impressionné que cela par la dislocation de ce corps qui s'étale lourdement devant elle, pas plus finalement que de le croiser lui, lui volant la satisfaction d'arracher la vie à cette individu. Sait-elle vraiment de qui il s'agit ? Peu probable... Haussant les épaules la jeune femme confie qu'elle aurait préféré s'en occuper elle-même, ce par quoi Eero répond par un autre sourire. Elle est joueuse la petite... Elle se baisse, ramasse le charnier et lui demande pourquoi l'avoir tuer s'il ne veut de la prime ? Bonne question, ce à quoi il répond en dégainant à nouveau la lame de son sabre qu'il glisse délicatement sous le menton de la jolie blonde avant de répondre : « Pour les mêmes raisons qui me donnent envie de t'ôter la vie... »
Les ténèbres assombrirent cette conversation, les traits de l'inquisiteur se durcirent soudainement pour afficher un regard bien plus noir, plantant ses iris dans les siennes. La respiration se fait lente, mais bizarrement il ne se sent pas d'humeur là tout de suite à lui ôter la vie sans lui laisser, quelques secondes, le bénéfice du doute. Sait-elle, ce qu'elle est vraiment ? Ou l'ignore-t-elle ? Le curiosité le pousse à la questionner, le menaçant toujours de sa lame rougeoyante qui se rapproche dangereusement de son derme qui doit probablement en ressentir la chaleur étouffante. « Qui es tu chasseuse ? Convainc-moi de ne pas te réduire comme celui-là... » l'intime t-elle, alors que son menton pointe vers le corps mutilé qui s'étalent fraichement devant eux...
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| Lun 2 Déc - 19:17 Maybe we aren't so human
A proximité de l'enclos des esclaves. Il approchait son sabre, la lame à proximité de sa gorge. La chaleur commençait à lui bruler la peau. Les ondes que produisait le laser ainsi que le soudain revirement de situation avaient fait monter la tension d’un cran. L'espace de quelques secondes, elle s’arrêta de penser, focalisée sur ce qui semblait être le jour de sa mort. Plongée dans ses yeux, désormais aussi rouges et ténébreux que son épée laser, elle lui fit face, non sans peine. Il ne fallait pas vaciller. La peur anime les prédateurs, se répétait-elle.
« Pour les mêmes raisons qui me donnent envie de t'ôter la vie... »Les mêmes raisons ? Qu’entendait-il par la ? La jeune femme pensive, ne répondit pas immédiatement, surveillant toujours sa lame du coin de l’œil. Sa proie était-elle sensible elle aussi ? pensa-t-elle instinctivement en observant l’inquisiteur fin prêt à lui ôter à elle aussi, sa jolie petite tête. « Qui es-tu chasseuse ? Convainc-moi de ne pas te réduire comme celui-là... »
Qui suis-je ? Une question si ardue, dont elle-même n’avait pas la réponse. Il connaissait sa vraie nature, sinon pourquoi aurait-il voulu la tuer elle aussi ? Par pur plaisir ? Qu’attendait-il de plus ? « Visiblement je suis un nid a emmerdes », lâcha-t-elle, un rictus provocateur aux lèvres. Ce n’était clairement pas le moment de plaisanter, mais c’est la première chose qui lui vint à l’esprit. « Vous connaissez ma véritable nature, j’aurais beau essayer, je ne parviendrais pas à vous la cacher. Je suis loin d’être une chasseuse de primes véreuse avide de pognon, je sers l’Empire tout comme vous », poursuivit-elle en laissant échapper un léger gémissement de douleur. Son informateur l’avait peut-être piégée. C’était rare qu’on fasse appel à des chasseurs de primes pour traquer les sensibles. Les inquisiteurs étaient en général, en première ligne pour ce genre de mission. Elle pouvait ressentir sa chair qui entrait en ébullition. Elle commençait à perdre patience. Vint ensuite la colère, la haine, la rage, un flot de sentiments qu’elle ne pouvait plus contenir. « Range donc ta lame, ou tranche-moi la tête, fais ce que t’as à faire ! » s’exclama-t-elle. Des paroles bien familières qui pourraient lui coûter la vie. Le ton n’était plus à la politesse. Quelle belle mort que de mourir de la lame d’un serviteur de l’Empire, songea l'effrontée, bien trop aliénée par ses convictions. | | | Ven 6 Déc - 9:25 L’impertinente ne sourcille pas d’un cil, lui répond même avec tout l’aplomb qu’elle possède pour se contenir dans une situation où la peur et l’angoisse devrait animer toutes les fibres de son corps. Il se retient de laisser ne serait-ce que le soupçon d’un sourire animer ses traits, parant son visage d’un voile de froideur totale. Il se concentre un instant pour essayer de capter les mouvements de son myocarde qui trahissent finalement cette légèrement peur que la menace de son sabre immisce dans son corps. Mais la jeune femme ne semble rien avoir à perdre si ce n’est que la vie, ce qu’elle ne semble pas tant redouter que cela. Étrange pour quelqu’un d’un si jeune âge, qui a encore tant de choses à vivre. Il sent aussi cette aura, cette sensibilité qui incline la jeune femme vers le côté tortueux et obscur, chemin sur lequel il s’est jadis aventuré pour en être aujourd’hui l’esclave. Sauf qu’il ignore encore si la jeune femme a connaissance de sa propre sensibilité.
Elle ne semble pas relever sa remarque, lui répondant simplement être un nid à emmerdes, selon ses propres mots. Elle se range facilement à son coté, fait confiance à sa perception des choses, et elle ne se trompe pas en comprenant que l’inquisiteur a totalement cerné sa vraie nature. Alors cette fois-ci, il se dit que finalement, elle a peut-être conscience de posséder cette possibilité en elle, cette capacité à pouvoir se servir de la Force. Elle rajoute, pour se défendre peut-être, qu’elle n’est qu’une chasseuse de prime qui sert l’Empire. Il arque un sourcil et demande quelques précisions : « Une chasseuse de prime qui sert l’Empire ? Comme c’est original… Pour qui travailles tu exactement ? » Comment une hors la loi peut-elle servir les grands desseins de l’Empereur, qui aspire à faire régner la loi et l’ordre dans la galaxie. Comment une mercenaire peut-elle faire son trou et se retrouver sur une mission qui incombe à un inquisiteur ? Intrigué il veut connaitre l’identité de la personne qui lui réclame cette prime…
Prime particulière, car Eero connait l’homme de nom, et sait qu’il n’était pas qu’un simple vagabond dans la galaxie. Cet homme maitrisait également la Force, avant que d’un coup de laser rouge l’inquisiteur lui ôte la vie. Elle n’avait aucune chance… quoique… la jeune femme peut éventuellement se montrer pleine de surprise, ce qui éveille finalement la curiosité de l’ancien jedi qui la tient encore en joug. Elle perd patience, se laisse animer brutalement par la colère, la haine, la peur peut-être. La jeune femme se fait pressante, et l’intime violemment de l’exécuter ou de ranger sa lame. Le visage de l’homme se pare, d’un sourire fin, machiavélique, il ressent toute cette obscurité qui cherche à s’emparer de la jeune femme…
La faisant patienter un peu plus, l’obligeant même à se redresser totalement face à lui tandis que la lame se fait presque plus pressante contre sa peau qui chauffait sous l’effet brulant du laser. « Que je te tranche la tête ? Qu’est-ce que j’aurai à y gagner ? Que de tuer une enfant qui ne cherche qu’à servir notre Empereur… » Il se rapproche alors, doucement avançant de quelque pas, glissant son visage tout près du sien avant de rajouter. « Non je n’ai aucune raison de faire cela en fait… » La lame se rétracte, et sa main gantée vient subtilement dégager son visage aux airs angéliques, d’une mèche de cheveux qui s’y est égaré. « Je n’ai aucune raison si tu acceptes… ce que je te propose », se voilant de mystère, l’homme ne lui en dit pas plus, juste assez pour éveiller sa curiosité. Elle sait maintenant à qui elle à faire, autant qu’elle se connait, se sait capable de pouvoirs liés à la Force, pouvoir qu’elle ne semble pas maitriser. Relâchant son visage dans un effleurement subtile, il se retourne, pour quitter cet enclos sombre et sordide… | | Messages : 274
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| Sam 7 Déc - 1:01 Maybe we aren't so human
A proximité de l'enclos des esclaves. Elle était à présent plantée bien droite, immobile face à lui, quelque peu contrainte par l’inquisiteur. Son regard s’émerveilla lorsqu’il mentionna l’Empereur, semblant presque oublier l’espace d'un instant la dangereuse proximité de sa lame sur sa gorge. Voilà qu’il s’approchait de la chasseuse à présent autrement qu’avec son arme, son visage aux traits si durs étant si proche de la jeune femme qu’elle fut intimidée par cette proximité soudaine. Ses yeux plongèrent dans ceux de l’inconnu qui s’apprêtait à ajouter quelque chose, elle était figée sur place, à la fois fascinée, légèrement effrayée et suspendue à ses lèvres. « Non je n’ai aucune raison de faire cela en fait… »Il désactiva la lame de son sabre, mettant un terme à cette aura rougeoyante, presque hypnotisante, qui les entourait. La sensible pouvait encore percevoir le son vibrant du laser, désormais ancré dans son esprit comme une douce mélodie. Il fit glisser une mèche qui couvrait partiellement son visage. Une approche qu’elle accueillait et acceptait sans broncher, si aveuglée par l’admiration qu’elle portait à son agresseur. . « Je n’ai aucune raison si tu acceptes… ce que je te propose »,Cette tension qu’il avait instaurée en si peu de temps retomba presque immédiatement lorsqu’il s’en alla après avoir subtilement effleuré sa peau, aussi délicatement que l’aurait fait une plume. Elle reprit une inspiration, se rendant compte par la même occasion qu’elle s’était plongée dans une légère apnée pendant un court laps de temps. Il fit quelques pas s’apprêtant à sortir de l’enclos. Devait-elle le suivre ? Inconsciemment la réponse était déjà toute décidée. Son intuition lui martelait que c’était ce qu’il fallait faire, sa méfiance quant à elle, lui suggérait de ne pas bouger. Ayant toujours suivi ses instincts, la blonde lui emboita le pas sur quelques mètres alors qu’elle n’avait plus prononcé un mot depuis qu’elle avait piqué sa colère. Une fois sortis, Kath s’arrêta un instant, voyant qu’il semblait partir sans se retourner.
« Attends !» lui somma-t-elle timidement en interrompant sa marche. « Ta proposition m’intéresse, quelle qu’elle soit. » reprit-elle d’un ton plus assuré. « Je serais honorée de te servir, ou de servir l’Empire. » finit-elle par lui dire, alors qu’il se tenait toujours dos à elle. Kath était convaincue que l’inquisiteur jouerait un rôle important dans son évolution, dans sa vie. Elle ignorait encore pourquoi et comment, mais au fond d’elle, une petite idée enfouie commençait à s’embraser. Pouvait-il la rendre plus forte ? | | | Dim 8 Déc - 11:24 L'inquisiteur a cet attrait certain, malsain pour les faiblesses des autres... Il aime voir s'animer dans le regard cette fragilité, cette impénétrable frayeur, cette soumission parfois à certains penchants imperfectibles dont tout à chacun ne parvient à se soustraire... S'octroyant la possibilité alors de s'étendre comme une ombre, une maladie dans les esprits esseulés pour venir exploiter tout ce qui se fait de plus mauvais chez un individu. Car personne n'est parfait, mais dans sa folie destructrice, son machiavélisme sinueux Eero aime se sentir capable d'être le soldat de l'obscurité, celui fait sortir les démons de leur antre caché. Il y en qui résiste à sa pénétrante frénésie, mais il y a aussi ceux qui sont suffisamment égaré pour qu'il se pare de l'habit du messie qui guidera les âmes des damnés. Il y a quelque chose de profondément arrogant en lui, de dédaigneux, de méprisant en lui... Mais dans les orbes bleutées de la jeune sensible, il y a quelque chose de plus sombre qui l'attire au-delà de l'entendement. Au delà de sa mission. Au delà de tout, il se laisse aller, à croire qu'il pourrait la guider, éveiller en elle ce qui sommeille encore oubliant sa mission première : les massacrer jusqu'au dernier. Cette condescendance le pousse alors à obéir à ses instinct primaires à son fanatisme désordonné, il cherche alors à l'amener à lui pour lui révéler de bien plus meurtriers desseins... Car si son regard n'était pas autant animé par la rage alors il aurait du se résoudre à lui ôter la vie. Mais sa mission pouvait aussi consister à l'amener du "bon" coté...
Sans surprise elle le suit. Attisant suffisamment sa curiosité, il se doutait qu'elle n'aurait aucunement refuser, poussée par sa curiosité malsaine pour la perfidie comme il peut le sentir en elle. Cependant elle le somme de s'arrêter, il se fige, tournant que légèrement la tête sur le coté pour lui accorder oreille attentive. Elle lui dit qu'elle le suivrai peu importe où, dans quel but... Elle se sent juste honoré de le servir, de servir l'Empire... Ses lippes s'animent dans un sourire satisfait. Étonnée de cet asservissement soudain, il veux s'assurer d'une chose avant de poursuivre sa route. Il fait volte face, plante son regard froid sur elle et lui demande : « Qui pense tu que je suis ? Tu ne me connais pas et tu me suis sans te poser de questions ? » Un test voilà de quoi ce pare le questionnement qu'il adresse à la jeune femme, qui bien que déterminée, séduite par l'obscurité, peut-être bien trop naïve elle demeure... « Qu'est-ce qui te permet de placer ta confiance en moi alors que nous ne nous connaissons nullement ? » | | Messages : 274
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| Dim 8 Déc - 14:36 Maybe we aren't so human
A proximité de l'enclos des esclaves. Ces questions lui paraissaient évidentes, elle avait déjà rencontré un inquisiteur quelques mois plus tôt. Lui aussi l’avait épargnée, bien que constamment en traque de sensibles. Elle s’apprêtait à lui répondre qu’elle connaissait l’existence des inquisiteurs et se ravisa lorsqu’elle se remémora les menaces de l’étrange inconnu « Pense à moi comme à un conte, une histoire […] Cependant, fait écho de cela et je reviendrai. Je te tuerai. ». Un instant, elle eut presque la sensation qu’il se tenait non loin d’elle, adossé contre un mur quelque part, surveillant ses dires avec minutie, prêt à bondir pour lui trancher la tête. Le regard froid de l’inquisiteur aurait glacé le sang de bon nombre de personnes, mais Kath n’était plus effrayée. Ne cillant que sous la menace d’un sabre ou de la Force, elle était à présent maîtresse de ses paroles et de ses émotions. Gardant pour elle sa rencontre avec l’un d’entre eux, elle trouva autre chose pour justifier sa soudaine dévotion sans failles. « Tu n’as pas tué cet homme et menacé de me tuer au hasard. Visiblement, tu traques les sensibles... ». Elle laissa planer un silence, puis reprit son explication avec une pointe d’hésitation. « Si tu peux les sentir c’est certainement que tu as été Jedi par le passé. », poursuivit-elle avec une certaine appréhension quant à sa réaction. Elle se souvenait vaguement des histoires que ses parents lui racontaient à propos des Jedi. Ces soi-disant grands hommes qui embarquaient des gosses sensibles à la Force, les privant de leur famille pour accomplir un grand dessein. Ou étaient-ils ces gamins arrachés à leurs parents et leurs grands desseins ? Morts, pour la plupart. « Je suppose que si tu es encore en vie, c’est que tu sers notre Empereur avec autant voire beaucoup plus de vénération que moi. », poursuivit la jeune femme en fixant l’inconnu au sabre. « Sinon tu serais toi-même traqué. »S’approchant de quelques pas, avec une assurance nouvelle, elle se tenait désormais à moins d'un mètre de lui. « Je suis loin d’être naïve tu sais… J’ignore qui tu es toi personnellement, mais je sais pour qui tu travailles. Voilà, ce qui me pousse à te suivre. », conlut la chasseuse. Une chose est sure, la jeune femme aimait jouer avec le feu, ce n’était que des suppositions, mais elle était plutôt satisfaite de son raisonnement, se disant intérieurement qu’elle n’était pas loin de la vérité. Un léger sourire de complaisance habitait désormais son visage alors qu’elle scrutait toujours l’imposant inconnu de ses pupilles claires. | | | Lun 6 Jan - 19:12 Tension permanente, l'inquisiteur sur ses gardes, il questionne, enquête, essaye de percer à jour ce mystère de la Force qui s'affiche face à lui. Sensibilité certaine, la jeune femme égraine dans son âme, une sorte d'obscurité qui fait écho, qui lui rappelle sa propre part d'ombre. Le sentiment d'avoir été élevé dans le mensonge, l'habite encore inlassablement. Car la complaisance jedi pour ce qu'ils appellent la lumière, le bon coté de la Force n'a toujours revêtu à ses yeux, qu'un piètre tissu de duperie. Il est habité, soudainement par cette envie d'ouvrir la voie, à ce qui lui semble être la parole de vérité, ce que la jeune femme visiblement attend probablement de lui, de cette rencontre avec l'inquisiteur...
Elle lui explique avec suffisamment de discernement ne pas ignorer qui il est... du moins ce qu'il était : un jedi. Le mot... ce mot le pique au vif, un rictus défigure rapidement ses traits sévères à ces douces paroles. Elle rajoute avec tout autant de sagesse que s'il est encore envie c'est qu'il doit probablement servir l'Empereur... Enfin autant qu'il y a du vrai la dedans, il y a tout autant de choses à éclaircir dans la tête de la ravissante blonde. Car ce n'est pas forcément par ces mots que l'homme se décrirait. La sensible semble vouer une juste vénération pour l'Empereur, mais elle ignore tant de chose encore sur sa propre condition. Et que ce vénérable Empereur chercherait à l'éliminer, comme il aurait aimé probablement voir disparaitre tout les forceux y compris les inquisiteurs qui s'octroient des libertés comme le fait Eero...
Eero sert Vador, il sert ses propre intérêts aussi, mais plus encore il sert l'obscurité qui se loge en lui et lui donne ses sombres pouvoirs... Voilà ce qu'il sert véritablement. Voilà ce pourquoi il se bat : son égoïsme acharné à répandre le mal, et à décimer la mort... Pour autant la clémence sera de mise aujourd’hui, car la belle l'intrigue, le fascine même dans sa grande... candeur. Il se garde bien alors, de lui révéler ce à quoi il pense, tandis que ses iris aussi claires que le ciel qui les surplombe, la dévisage de tout son long. « Tu sembles bien renseignée jeune fille... Pour autant tu ne devrai pas accorder aussi facilement ta confiance... »
Une réputation de terreur à restaurer ? Peut-être, elle semble placer une confiance étrange en lui, confiance dont il se servira allègrement cependant... Car aveugle elle semble l'être particulièrement. « L'Empire souhaiterai que je me débarrasse de toi, car ce que tu représentes fait de l'ombre à notre cher Empereur... » Il teste la jeune femme, son allégeance, il dit vrai pourtant, il ne lui cache pas la vérité. Elle sait ce qu'il est, elle est en droit de savoir à quoi s'attendre de lui : la mort. Sourire machiavélique, il revêt l'habit de la faucheuse, qui semble ce jour vouloir jouer avec la petite souris innocente qu'elle semble être. Parce que traquer, et ôter des vie ne fait pas forcément d'elle quelqu'un de foncièrement mauvais... Et Eero aime aussi les gens qui réfléchissent par eux-même qui ne se laissent pas guider par une foutue allégeance qui n'a pas de sens. Car son allégeance à l'empire n'est qu'une piètre foutaise qui cache bien des choses dont il veut se voir révéler... Osera-t-elle ? « Penses-tu toujours qu'il faille le servir aveuglément ? » | | Messages : 274
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Multicomptes : Joden Cach // Driad Skysaa
| Dim 12 Jan - 17:38 Maybe we aren't so human
A proximité de l'enclos des esclaves. « L'Empire souhaiterait que je me débarrasse de toi, car ce que tu représentes fait de l'ombre à notre cher Empereur... »La chasseuse s’interrogea. Elle pensait sincèrement que son allégeance pure et simple suffisait à la rendre invulnérable aux yeux de l’Empereur. Intérieurement, elle était bien consciente qu’elle représentait une menace, mais n’agissant que dans l’intérêt de l’Empire elle se pensait à l’abri du danger. « L’Empereur veut se débarrasser de moi… » Pensa-t-elle tout haut, le regard rivé au sol, les pupilles tremblantes. Elle se sentait si naïve et vulnérable d’avoir cru le contraire. « Penses-tu toujours qu'il faille le servir aveuglément ? »Elle regardait à présent l’inquisiteur. S’agissait-il d’une question piège ? Les sourcils légèrement froncés, elle cherchait à déceler quelque chose… Un indice ? Mais il n’y avait rien, son visage aux traits machiavéliques ne laissait rien transparaître. En dépit de ses doutes, elle ne pouvait pas laisser passer sa chance aussi facilement. Il fallait qu’elle aille au bout, qu’elle se livre complétement, quels qu’en soient les risques. « Peu importe les conséquences, je veux en savoir plus et je ferais tout pour y arriver. Si je dois mourir en voulant exploiter mon potentiel et bien qu’il en soit ainsi. »En elle, se jouait un tourbillon d’émotions vives qui virevoltaient et s’écrasaient incessamment contre sa poitrine. Un sentiment incontrôlable issu d’un instinct grandiose qu’elle ne pouvait pas ignorer. Kath ne savait pas pourquoi sa ferveur était aussi grande, mais elle n’avait d’autre choix que de l’écouter et de l’appliquer. Suivre son intuition, c’est ce qu’elle avait fait tout le long de sa vie, et ce qu’elle ferait encore jusqu’au restant de ses jours, aussi court pouvaient-ils devenir. « Sans parler de mon allégeance, je ressens quelque chose de profond en moi qui me pousse à te suivre. Je ne peux pas en expliquer la cause, mais je sais que c’est quelque chose que je dois faire. C’est comme si c’était écrit, et que ça faisait déjà parti de mon histoire. » Elle s’approchait alors encore de quelques pas, comme pour lui montrer qu’elle suivrait ses convictions jusqu’à la mort. Il s’apparentait à un bourreau quand elle l’assimilait à un guide. Ces différentes perspectives d’un même sort mettaient en avant la fragilité et l’ambiguïté du lien qui semblait les unir à présent. « Apprends-moi à devenir plus forte ou exécute moi sur le champ si ton allégeance te pousse à le faire. Crois-moi cela n’apporterait rien, ni à toi, ni à l’Empire. » | | | Dim 19 Jan - 18:48 Il y a dans la manipulation de l’autre un certain intérêt jouissif, attractif. L’inquisiteur dont l’aura attire et retient la jeune femme, lui donne l’étrange envie d’en user, d’en profiter. S’amuser un peu, beaucoup, elle se révèle si douce si docile. Il a voulu la tester sur sa prétendue allégeance, foutaises parmi tant d’autre. Seul le coté obscur trouve grâce à ses yeux, à quel point la jeune femme pouvait en être… esclave. Il l’alerte alors, teste son potentiel, et elle se révèle finalement être plus attirée par ce qu’elle pourrait obtenir de lui que son allégeance à l’Empire.
Un sourire satisfait illumine son visage sombre. Ses azurs parcourent le visage de la jeune femme qui se confie sur ce qu’elle ressent, son rapport à la Force qu’elle ne semble pas maitriser… Elle se rapproche alors pour montrer qu’elle est prête à le suivre presque aveuglément. Une sorte de lien se noue alors, étrange perspective que de se retrouver à nouveau le maitre d’une âme esseulée. Mais cette fois-ci plus la peine d’appliquer des préceptes de l’ordre, mais emmener sa proie directement dans le coté obscur. Tant qu’à faire autant ne pas passer par quatre chemins. L’homme se sent nourri d’une vigueur nouvelle, d’une adrénaline qui tempête avec ardeur dans sa poitrine…
Elle lui offre le choix de l’exécuter ou alors de lui apprendre à devenir plus forte. Nourrie d’une certaine ambition il se décide alors à lui faire une proposition qu’elle ne refusera certainement pas, testant à nouveau ses limites, la repoussant plus violement encore dans ses propres retranchement, s’assurer son ascendant sur elle... « Très bien… » concède-t-il… L’apprentissage du coté obscur aurait alors un prix, qu’elle sera probablement prête à payer…
Plongeant son regard dans le sien il ajoute ainsi avec fermeté : « Je ne pourrai t’apprendre ce que je sais que si tu me voue une allégeance sans faille… peux-tu ? » Innervant son esprit d’une obscurité nouvelle, il sait qu’elle ne refusera pas, se demandant s’il ne serait pas plus judicieux d’implanter en elle un lien qui la liera d’une certaine manière à lui, un lien qui l’empêchera un jour de lui faire faux bons si jamais son esprit s’en trouve détourné… Jouant de prudence autant que d’un machiavélisme certain, il veut s’assurer qu’elle lui appartient en quelques sorte, et qu’il saura un jour le lui rappeler si jamais elle souhaite s’y soustraire brutalement… « M’autorises-tu à créer un lien entre nous par lequel tu me donnes le pouvoir de m’assurer… cette allégeance… ? » Il lui demande en quelque sorte de vendre son âme au diable, et si plus encore elle est totalement consentante alors le lien n’en sera que plus … puissant, l’emprise encore plus profonde… | | | |
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